All Stories

41ème lettre sociale congolaise, Urgence d’une presse innovante pour la promotion, non pas des hommes gaspillés, mais de l’information et des valeurs de la RDC pour un Congo nouveau

(Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo, Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur PsychoSocio-Professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail)

«C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs ;

1. Les congolaises et congolais sont dans l’attente d’un Congo nouveau depuis l’annonce de l’avènement de la 3ème  République le 24 avril 1990.

2. Plusieurs raisons justifient cette attente notamment leur libération de la misère intellectuelle et matérielle dans laquelle ils sont plongés à cause de la colonisation, de la dictature du néocolonialisme

3. Le Congo nouveau est celui où règnent justice, paix, travail qui sont les valeurs de la République démocratique du Congo.

4. Cependant, l’avènement d’un Congo nouveau est intimement lié au passage de « logos » à la « praxis », c’est-à-dire, de la parole à la pratique par une action politique de changement sur terrain.

5. Pour ce faire, le Congo nouveau avait et a encore besoin d’être porté par les femmes et les hommes nouveaux, les femmes et les hommes chez qui l’esprit de l’intérêt personnel est remplacé par l’esprit de l’intérêt général. Les femmes et les hommes chez qui l’instinct de survie est remplacé par la raison de réalisation. Par la raison de réalisation, entendez,  l’utilisation de ses compétences pour le bien être de sa communauté.

6. L’avènement d’un Congo nouveau a aussi besoin de la contribution de la presse vu pouvoir d’informer. Cette presse doit être celle qui promeut, non pas les hommes gaspillés, mais l’information et les valeurs de la République démocratique du Congo. C’est ainsi que ma 41ème lettre sociale congolaise est intitulée : « Urgence d’une presse innovante pour la promotion, non pas, des hommes gaspillés, mais de l’information et des valeurs de la République démocratique du Congo pour un Congo nouveau ».

7. Dans un environnement médiatique où tout le monde se fait appeler Madame ou Monsieur de la presse, distinguer téléologiquement la presse congolaise des autres médias est un exercice discursif pour restaurer la vérité historique, technique et scientifique de la raison d’être de la presse.

8. Je reviens sur le titre de cette lettre sociale congolaise pour y extraire les concepts clés à mettre en lumière afin de faciliter la compréhension de cette dernière. Il s’agit des concepts tels que presse, information et valeurs de la République démocratique du Congo.

9. Primo, selon le Dictionnaire Robert, « la presse ou presse écrite » désigne l’ensemble des journaux. Aussi, la presse englobe tous les moyens de diffusion de l’information écrite : quotidiens, hebdomadaires et autres publications périodiques.

10.Il demeure ainsi fondé de préciser que l’expression « presse écrite » est un pléonasme (terme ou expression qui répète ce qui vient d’être énoncé) qui sert à distinguer la presse par rapport aux autres médias (radio, télévision, internet…), car, elle (presse écrite) tire son origine d’une presse de l’imprimerie.

11. Dorénavant, nous comprenons avec Alfred Sauvy (1965) que la presse est protégée et garantie par « la liberté de presse ». Sauvy renchérit sur cette liberté en montrant que c’est elle qui a abouti à une très grande variété de publications où toutes les opinions sont également exprimées.

12. En République démocratique du Congo cette liberté de presse est garantie par l’article 24 de la Constitution du 18 février 2006. La liberté de presse est consécutive à la liberté d’expression qui est aussi garantie en République démocratique du Congo par l’article 23 de la même constitution congolaise.

13. Les publications de la presse sont classées tour à tour selon le rythme de parution (quotidien, hebdomadaire, mensuel, bimensuel…), selon le contenu (généraliste ou spécialiste), selon la nature (information, divertissement, publications scientifiques), selon la zone de diffusion (nationale, régionale, internationale) et selon le modèle économique (payant ou gratuit).

14. Tout compte fait, la tâche que la presse se donne avec le sentiment du devoir est d’informer. C’est alors que Sauvy revient sur le « pouvoir d’informer» afin de préciser que le « Pouvoir d’informer » est le 4ème pouvoir après les trois pouvoirs classiques : législatif, exécutif et judiciaire. Ce pouvoir est essentiellement fondé sur la liberté de presse.

15.Secundo, l’information est, pour Harald Schutz (1976), « une connaissance nouvelle diffusée conformément aux besoins d’information du récepteur ». Dans la presse, le récepteur est le lecteur. Montrant l’utilité de l’information, Schutz argumente que l’information atteint son but que si elle apporte une connaissance nouvelle dont le récepteur a besoin pour s’acquitter de ses tâches dans les domaines de l’administration, de la science ou de l’économie.

16. De son côté, Théophile Ayimpam (1965) définit l’information comme « un moyen d’éducation civique étant donné qu’elle détient un pouvoir de communication sur les âmes et les cœurs des hommes ».

17. Eu égard au « pouvoir d’informer » de la presse, je postule que la presse congolaise travaille résolument pour vaincre l’ignorance. Car, il n’y a pas pire pauvreté que l’ignorance. Croire en un développement matériel tout en restant ignorant c’est vivre dans une richesse de la loterie. D’ailleurs Mabika Kalanda (1965) montre qu’ « une société organisée sur la base de la connaissance de la vérité a plus de chance de survivre et d’échapper à la disparition qu’une société dite naturelle ».

18. Tertio, les valeurs de la République démocratique du Congo sont justice, paix, travail qui sont constitutifs de la devise de la République démocratique du Congo. Cette devise est inscrite sur les édifices publics des entités et institutions de la République démocratique du Congo.

19. La devise de la République démocratique du Congo, justice, paix, travail, est en cohérence avec le drapeau tricolore de la République démocratique du Congo. La couleur rouge de la bande qui traverse le milieu du drapeau symbolisant les martyrs congolais renvoie à l’égalité, l’équité et la justice. La couleur bleu ciel de ce drapeau symbolise la paix et la couleur jaune symbolisant la richesse de notre pays renvoie au travail qui est une source de toute richesse.

20. Dès lors, dans un régime démocratique comme celui de la République démocratique du Congo, la presse devrait œuvrer pour la promotion des valeurs de la RDC qui sont justice, paix, travail, par la production et la diffusion d’une information de qualité.

21. Ainsi donc, en promouvant ces valeurs par l’information écrite, la presse congolaise se distinguerait de certains médias Congolais qui ont fait ou font encore la promotion « des hommes vides », « hommes gaspillés » pour reprendre une expression chère à Dominique Kahang’a Rukonkish (1988). Pour Rukonkish « les hommes vides », « les hommes gaspillés » sont « les citoyens du monde sur lesquels on ne pouvait plus compter pour la vie et la survie de l’humanité ».

22. La plupart des médias congolais ont fabriqué ce genre d’hommes que l’on retrouve remarquablement dans les organisations politiques et institutionnelles, dans les structures religieuses, sportives, syndicales, dans l’administration publique avec toutes les conséquences que cela comporte.

23. Hélas, la promotion « des hommes vides », « des hommes gaspillés » est une conséquence logique d’un des défauts de la radiodiffusion qui consiste, selon Alfred Sauvy ci-haut cité, à « flatter l’auditeur, lui donner des nouvelles agréables et reléguer aux heures creuses les informations scientifiques qui peuvent l’instruire, c’est-à-dire élever son esprit ».

24. De leur côté, Güter Anders (1956) et Bernard Porte (1994) foudroient le défaut de la télévision. Abondant dans le même sens que Sauvy au sujet du défaut de la flatterie, Anders écrit : « (…) On diffusera massivement via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel instinct ».

25. Toujours à propos du défaut de la télévision, Bernard Porte (1994) écrit : « Pour rapporter les nouvelles du monde, la télévision ira toujours plus vite, et de façon plus attrayante, que le meilleur journal. Mais un « journal parlé » d’une demi-heure ne correspond jamais qu’aux trois quarts d’une seule page d’un quotidien. Quiconque exige, sur tel ou tel point qui l’intéresse plus particulièrement, un peu plus de détails que n’en donnera jamais la radio ou la télévision, ne peut se passer de la lecture d’un quotidien écrit ».

26. Maintenant, au-delà de la supériorité de la presse sur les autres médias partant de sa fonction documentaire, l’urgence d’une presse congolaise innovante s’impose pour la promotion de l’information et des valeurs de la République démocratique du Congo.

27. Puisque, en journalisme, un article de presse est un texte qui relate un évènement, présente des faits ou expose un point de vue.

28. Cependant, dans un pays comme la République démocratique du Congo où l’avènement d’un nouveau Congo passe impérativement par l’appropriation et la socialisation des valeurs de la RDC (justice, paix, travail), relater un évènement, présenter un fait ou exposer un point de vue me paraissent insuffisants pour élever cognitivement, socialement et politiquement les congolais sur ces valeurs.

29. Plus loin, la presse congolaise doit expliquer les lois sous-jacentes qui sous-tendent l’apparition des éléments qu’elle relate, des faits qu’elle présente ou les points de vue qu’elle expose. C’est ça une presse congolaise innovante susceptible de développer la compétence civique des congolaises et des congolais. Car, Henry Milner (2004), définit la compétence civique comme « les connaissances et les habilités dont disposent les citoyens pour comprendre le monde politique ». Milner montre que la compétence civique augmente avec le taux de lecture des journaux, mais elle diminue avec le niveau de la dépendance à l’égard de la Télévision.

30. C’est pourquoi, Bernard Porte montre que « le journal constitue un lieu incontournable de l’exercice de la démocratie ». Et « La presse, c’est la conscience d’une nation », dixit Albert Camus. Pareille presse ne peut être confiée aux étrangers sans risque de glisser dans l’aliénation.

31. Pour que la presse congolaise soit au rendez-vous, elle doit être pour ses lectrices et lecteurs un guide, un soutien et un compagnon de route. Elle doit être aussi une presse de service qui concerne la vie quotidienne dans ses applications pratiques et les aspirations de ses lectrices et lecteurs à comprendre les autres, la société, le monde à partir d’une information honnête, expliquée et commentée.

De ce fait, la presse congolaise devrait être partout où il y a des activités humaines.

32. Pour ce faire, la presse congolaise doit ouvrir des nouvelles brèches dans d’autres domaines et vers d’autres publics en inventant, comme le signale Bernard Porte, des concepts de presse, d’édition et explorant de nouvelles voies éditoriales.

33. C’est ici le lieu de féliciter certains quotidiens généralistes congolais qui publient des sujets semi - scientifiques et semi-techniques dans leurs colonnes. C’est donc dans cet esprit que s’inscrit la lettre sociale congolaise, un écrit ordinaire sur les faits vrais, évidents et vécus lesquels faits ont concouru, il y a plus de 4 décennies, à l’anthropologie de l’écriture. 34.En publiant depuis quelques années la lettre sociale congolaise qui explique les lois sous-jacentes qui sous-tendent l’apparition des faits qu’elle présente, les quotidiens La prospérité, L’Avenir et Quotidien. Cd, contribuent par l’information écrite à la promotion des valeurs de la République démocratique du Congo : justice, paix, travail. Je n’ai pas oublié, non plus, le quotidien Le Phare qui a été pour moi ce qu’a été Jean Paul Sartre pour Jean Ziegler concernant la presse. Jean Paul Sartre avait créé le quotidien français « Libération ».

En 2018 dans l’émission en sol majeur sur RFI, Jean Ziegler raconte ce qu’a fait Sartre pour lui. Ziegler fut personnel de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Congo(ONUC) en 1960. Quand il était de retour en Europe, il a rencontré Jean Paul Sartre à Paris. Sartre lui a posé cette : « comment ça se passe au Congo ? ». Ziegler a commencé à lui raconter la misère qu’il observait quand les enfants congolais minés par la faim allaient mendier les choses à manger autour de l’Immeuble Royal dans l’actuelle commune de la Gombe. Après avoir écouté Jean Ziegler, Sartre lui a dit : « écris tout ça ».

35. Le phare est donc le premier quotidien congolais écrit à avoir publié dans Le phare n° 52 94 de mars 2016 ma première réflexion écrite sur le sujet intitulé « La tradition syndicale congolaise trahie ».

36. C’est donc Le Phare, avec sa renommée médiatique, qui a non seulement validé mais excité du point de vue de la praxis mon « pouvoir d’informer ». Car, la communication écrite relevé de ma spécialité en Sciences et Techniques Documentaires. Aussi mon « pouvoir d’informer » va aussi de pair avec mon « pouvoir d’enseigner » partant de ma qualité d’agrégé d’enseignement d’anglais.

37. Par cette première réflexion écrite, je mettais ainsi en pratique la leçon donnée aux congolais alors zaïrois par le Premier élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans son message de nouvel an 1994 en ces termes « (…) Que chacun, dans son secteur et à sa manière, contribue à libérer les captifs, à ouvrir les yeux des aveugles et à relever ceux qui sont courbés et meurtris (Is.42 :7) (…) ». Cette leçon vaut autant pour la presse congolaise qui doit devenir innovante en promouvant l’information et les valeurs de la RDC pour un Congo nouveau.

38. J’ai fait ma part par ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 24 janvier 2024

Jean Joseph Ngandu Nkongolo

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur PsychoSocio-Professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

E-mail :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tél : +243 994 994 872

41ème lettre sociale congolaise, Urgence d’une presse innovante pour la promotion, non pas des hommes gaspillés, mais de l’information et des valeurs de la RDC pour un Congo nouveau
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Contrôle citoyen de la gestion de la chose publique, RDC : l’IRDH propose cinq pistes urgentes à Félix Tshisekedi

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo réélu et investi 

hubee.png

Me Hubert Tshiswaka Masoka, Directeur Général de l’IRDH

 

Recommandations de l’IRDH au President réélu, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

Lubumbashi, le 22 janvier 2024 

L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) adresse ses vives félicitations au Président réélu, Son Excellence TSHISEKEDI TSHILOMBO Felix-Antoine. Son Investiture solennelle, du 20 janvier 2024, devant la nation congolaise et la communauté internationale marque une nouvelle ère de l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC) que nul ne peut ignorer.  Devant ce fait historique indéniable, l’IRDH recommande au Président de la République d’observer les cinq points, ci-dessous. Ils constituent des indicateurs du contrôle citoyen de la gestion de la chose publique et la préservation du patrimoine commun qui englobe l’Etat, les valeurs républicaines et le personnel modèle de la société congolaise. 

1.      PRESIDENCE : Nettoyer, en priorité, le personnel de la Présidence et de la haute sphère de gestion de l’Etat.

Au cours de l’investiture du Président, le Pasteur DALO avait prié à Dieu de lui donner des bons collaborateurs. Car, le peuple est fatigué des « voleurs » qui écumaient la tribune du Stade des martyrs. IRDH estime que cette préoccupation exige qu’elle soit prise au sérieux. Car, la même semaine, répondant aux chefs religieux, le Président de la CENI avait rappelé le fléau de la corruption, des pieds au sommet de l’Etat : Ministres, Professeurs, Parlementaires et Agents de la CENI pris en flagrance de fraude. Comme pour dire : « Pères, les corrupteurs et les corrompus sont vos fidèles ». Le Président Joseph KABILA l’avait condamné en son temps. N’avait-il pas dit que pendant tout son règne, il n’avait pas quinze collaborateurs méritants ? En somme, il est du devoir du Président de la République de chasser toutes ces personnes qui l’entourent dont les visages symbolisent le vol des deniers publics.

2.      JUSTICE : Mettre hors d’état de nuire les magistrats civils et militaires qui ont institutionnalisé le monnayage de l’administration de la Justice,

A cette étape de la reconstitution de l’Etat, le Pouvoir Judiciaire a l’avantage d’installer les deux autres Pouvoirs : l’Exécutif et le Législatif. Contrairement aux attentes de la population, le Pouvoir Judiciaire est devenu un monstre sans aucune compassion pour le petit peuple. Il y est officialisé, institutionnalisé, imposé le MONNAYAGE ABSOLU de tous les services à rendre au justiciable. Le prix des Arrêts et Jugements sont négociés dans les offices des magistrats, civils et militaires, du Siege ou du Parquet. Ici s’impose des mesures drastiques pouvant réanimer cet organe complètement atrophié.

3.      SOCIETE CIVILE ET OPPOSITION : Approcher systématiquement les leaders sociaux et politiques consacrés par la Constitution.

Le vote a révélé la dynamique sociale. La population s’était mobilisée pacifiquement, pour élire ses dirigeants. En plus du Président de la République réélu, une grande frange de la population s’était rangée derrière le principal challenger du Président et des figures de la société civile.

L’IRDH recommande au Bureau du Président de la République, de démontrer une bonne foi suffisante dans l’exécution du devoir qu’impose la Constitution d’intégrer des personnalités de la société civile et de l’opposition, dans la gestion de la cohésion nationale. Sans être exhaustif, voici une illustration de quatre personnalités que l’on n’a pas vues à la cérémonie d’investiture :

-        Le Président Honoraire et Sénateur à vie. Le Président KABILA KABANGE Joseph a démontré à la nation congolaise et la communauté internationale qu’il est possible de gérer un Etat et passer le relai, pacifiquement, à un autre citoyen. En plus, pendant le quinquennat de son successeur, il n’a tenu aucun discours, ni commis aucun acte pouvant obstruer la bonne marche des institutions.

-        Le Cardinal de la Sainte Eglise romaine, Mgr AMBONGO BESUNGU Fridolin, Archevêque de Kinshasa et Président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM), ses opinions personnelles sont importantes, grâce à sa position dans la plus haute sphère de l'Église Catholique et le rôle séculaire que joue celle-ci dans l’Etat ; 

-        Le Prix Nobel de la Paix, Docteur MUKWEGE MUKWEGERE Denis. La personnalité qui a sensiblement contribué à la réduction des peines des femmes violées et porter sur la scène internationale cette barbarie perpétrée par l’armée rwandaise en RDC. Sa reconnaissance internationale corrobore avec son sens de dévouement et de sacrifice de soi. L’Etat devrait exposer son service au public congolais, comme modèle social.

-        Le Principal Challenger au Président réélu. Honorable KATUMBI CHAPWE Moïse est la personnalité politique proclamée deuxième par la CENI et confirmée comme telle par la Cour Constitutionnelle, après le Président de la République. KATUMBI a mené une campagne électorale la plus énergétique. Il a fait preuve d’audace politique exceptionnelle, en dépit des discours stigmatisant les origines de ses parents. En meilleur exemple, il est resté lié aux lois et obligations de la République, dans un contexte de sollicitation pressante de la rébellion et des partisans extrémistes du chaos.

4.      PRISONNIERS POLITIQUES ET D’OPINION : Cas emblématique de S. KALONDA

L’exploitation du cas de Salomon KALONDA pendant la campagne électorale confirme que cette situation est exclusivement politique. Par voie de conséquences, IRDH estime qu’elle ne peut être résolue que par une décision politique du Président de la République.

5.      REBELLION : Renforcer la lutte contre le terrorisme du M23 et punir sévèrement toute propagande stigmatisante contre un citoyen ou groupe de citoyens.

La campagne électorale a révélé la banalisation des appels à la rébellion et la mise à mort des citoyens, du simple fait de leur appartenance à un groupe ethnique ou l’origine de leurs parents. Ce comportement, largement impuni, préjudicie l’édification de l’Etat de droit.

Afin d’y mettre fin, l’Institut recommande des poursuites judiciaires sévères contre quiconque entreprendrait, en présentielle ou via les médias sociaux, une campagne qui exposerait le pays aux crimes internationaux. 

Me Hubert Tshiswaka Masoka

Directeur Général de l’IRDH

 

Contrôle citoyen de la gestion de la chose publique, RDC : l’IRDH propose cinq pistes urgentes à Félix Tshisekedi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

La confiance en soi

(Par Isidore Kwandja Ngembo)

Est un élément prédictif de réussite, une clé de motivation et du succès, dans la mesure où elle est une assurance et une confiance en ses propres capacités à accomplir des missions ou relever des défis spécifiques. 

La confiance en soi nous permet d’avoir une vision réaliste de nos capacités et mieux gérer les pressions, les défis personnels et professionnels, nos émotions et ainsi atteindre nos objectifs. 

La confiance en soi est une qualité mentale qui résulte de la certitude basée sur son savoir-faire, son expertise et expériences antérieures ; et une croyance en sa capacité de réussir dans des situations spécifiques.

La confiance en soi nous permet de se montrer ferme et de savoir fixer des limites aux autres et à soi-même pour mieux s'affirmer, de résister aux pressions de toutes sortes et savoir dire « NON » sans vexer.

Ainsi pour renforcer la confiance en soi, il n’y a rien de tel que savoir prendre les risques et se mettre en situations de réussir, même quand le succès n’est pas garanti d’avance.

En matière de leadership, les personnes ayant une grande confiance en eux sont plus susceptibles de réussir et d'influencer les autres par la force de leurs convictions.

La confiance en soi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

16 Janvier 2024 : Jean - Marie Ntantu-Mey rend un vibrant hommage à Mzee Laurent-Désiré Kabila !

HOMMAGE A MZee Laurent-Désiré KABILA, 

VRAI PATRIOTE NATIONALISTE !

MZee Laurent-Désiré Kabila, vrai patriote nationaliste,

Au nom des compatriotes de ton esprit et de ta philosophie, nous te rendons un vibrant hommage en ce jour de la 23ème  année de ton odieux et brutal assassinat dans ce bureau où tu nous avais reçu le 26 décembre 2000, 20 jours avant ce drame qui nous a rendu orphelin d’un père idéologique ! 

Oui, MZee, toi qui choisissais tes collaborateurs pour leurs compétences et expertises sans te préoccuper de leurs tribus, de leurs provinces, ni de leurs religions ! Ainsi,  tu fis de nous Ministre d’un très grand Ministère de Transports et Voies de Communications ! Tout ceci sans que nous n’ayions fait aucune demande, aucune démarche. Nous étions au Parlement, à Lubumbashi lorsqu’un de tes collaborateurs, encore vivant, nous invita à Kinshasa. Dans ton bureau du Palais de marbres, en sa présence, tu nous informas que tu venais de nous nommer Ministre. Tu signas l’ordonnance en notre présence et le remis à ton Dircab, Buse Falay (encore vivant) pour lecture à la RTNC. 

Tu nous dis : " Ntantu - Mey, j'ai découvert en toi un révolutionnaire par conviction ; j'ai besoin de toi à mes côtés ; mais il faudra continuer à parler. Tu seras Ministre avec moi - même sans Vice Ministre. Ce poste est supprimé ; etc.’’

Oui, Mzee Laurent Désiré KABILA, les Dirigeants de ton genre sont à recréer , à rechercher pour l'émergence de notre pays . Tu animais des débats sans crainte avec des opposants farouches et des leaders de la Société Civile. C'est ainsi que tu nous avais découvert un 3 janvier 2000. Ton esprit de rechercher des compétences et des expertises sans chercher à connaitre leurs tribus, leurs provinces et leur religions a fait que nous nous sommes retrouvés 6 Ministres du Grand Bandundu, tous de la province du Kwilu (à l'époque District) dont 4 de notre Territoire de Bulungu et 2 du Territoire de Bagata.

Tu nous avais nommé Ministre dans le respect de notre identité de leader de la Société Civile  que nous gardons jusqu'à ce jour, sans nous obliger à adhérer au CPP (Comité du Pouvoir Populaire) 

23 ans après l’assassinat de ton corps ton esprit et ton appel demeurent encore vivants : " Ne jamais trahir le Congo ! "

Repose en paix, Mzee.

Nous ne t'oublierons jamais ! 

Jean - Marie Ntantu - Mey

Mwana nsuka

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kabasele Tshimanga dénonce le coup monté par la Céni contre l'Aesp-a

Le Président National de l'UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, au meeting du Président FATSHI à Tshikapa

Aux petites heures du dimanche 14 janvier 2024, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, a publié les résultats provisoires des législatives nationales.

Comme il fallait s'y attendre, ces résultats sont contestés de part et d'autre.

Dans le cas du Regroupement Politique AESP-A, une situation anormale a été constatée. Ce regroupement politique dont les partis sont membres de l'Union Sacrée de la Nation, a figuré parmi les 44 partis ou regroupements ayant atteint le seuil d'éligibilité d'un pour cent recommandé par la loi électorale. Malheureusement, l'AESP-A s'est retrouvée sans aucun élu. Cette situation inexplicable a poussé le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, en tant que membre de la Conférence des Présidents d'AESP-A, à donner son point de vue personnel.

D'entrée de jeu, il exprime sa surprise : "La CENI est terrible. Elle vous aligne sur la liste des partis et regroupements ayant atteint le seuil d'éligibilité mais refuse de vous attribuer les sièges y afférents. C'est du jamais vu! Un autre paradoxe est de voir les partis et regroupements qui ont eu moins de suffrages qu'AESP-A obtenir des sièges. Personne ne peut nous expliquer ce qui arrive à notre regroupement."

Et de poursuivre : "À mon humble avis, il s'agit d'un coup monté contre l'AESP-A par la CENI. Car, le sort réservé à notre regroupement est injuste."

Il ajoute :"Les candidats de l'UDS, mon parti politique, qui se sont mieux placés à Lukunga, Tshangu, Tshikapa et ailleurs, ont été écartés arbitrairement au profit des concurrents moins performants. Allez-y comprendre quelque chose!"

En guise de conclusion, il préconise la saisine de la Cour Constitutionnelle : "Face à cette injustice flagrante, il n'y qu'une seule solution qui se présente à mes yeux. Je propose à notre regroupement de saisir, sans tarder, la Cour Constitutionnelle, laquelle est habilitée à trancher les contentieux nés des législatives nationales avant de proclamer les résultats officiels."

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Kabasele Tshimanga dénonce le coup monté par la Céni contre l'Aesp-a
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image