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Paternité responsable ?

La densité démographique en République démocratique du Congo est en perpétuelle croissance. Aucune exception entre les grandes villes et les petites agglomérations. Les enfants naissent de partout. Les tentatives de campagne de planning familial dans certains milieux n’ont pas produit de résultats escomptés. Le sexe se vend plutôt bien et il est à la portée de tous. De cela, découle des grossesses involontaires. Aucune couche sociale n’est épargnée. Du plus riche au plus pauvre.

Pour preuve, la plupart des centres hospitaliers disposent d’un service de sexologie. L’objectif est de maintenir l’homme en forme. Les musiciens apportent leur contribution des différentes manières dans l’exaltation du sexe. Face à la dépravation des mœurs par le sexe, la brigade des mœurs qui avait pour mission, à l’époque, de recadrer les comportements des mineurs, a fini par disparaître.

Les parents n’assurent plus l’encadrement moral de leur progéniture surtout quand c’est elle qui subvient aux besoins de la famille. Le père, par le fait de la crise économique, a vu s’effriter son autorité parentale corrodée par la misère.

Les filles mères sont de plus en plus nombreuses.

Par conséquent, les rues sont submergées par ces enfants abandonnés qui ne vivent que de l’aumône des passants. C’est des enfants enclins à de fortes doses d’alcool ou autres drogues qui les rendent violents mais surtout, sans cœur. Dans ces milieux naturels de la rue, ils s’organisent dans une certaine hiérarchisation de vie.

C’est dans cet environnent plombé par une certaine incertitude que la RDC a lancé la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né. L’objectif ultime de ce programme est de lutter contre la mortalité maternelle et infantile, mais aussi de veiller à ce que les femmes ne perdent plus la vie en donnant naissance.

Ces bonnes intentions de gouvernement doivent bénéficier des mesures d’encadrement en vue d’éviter tout dérapage. Les mineures qui rasent les chaussées aux heures indues, sont une véritable calamité. Prions qu’elles ne soient pas les premières à envahir ces maternités gratuites pendant que l’auteur de la grossesse se la coule douce à mille lieux des ennuis de la vie courante.

C’est là que devra intervenir le rôle du législateur qui doit élaborer des lois dissuasives et contraignantes pour que tout se passe dans les règles de l’art. Que celle qui porte la grossesse soit assurée de la responsabilité de son auteur. Sinon, c’est une bombe à retardement. Les pays développés ont surmonté cette difficulté en accordant à leurs citoyens le minimum vital. Les Congolais peinent à faire face aux besoins les plus rudimentaires. Se mettre quelque chose sous la dent, devient un casse-tête.

Comme pour dire que si rien n’est fait pour que cette gratuité de la maternité ne bénéficie pas de mesures d’accompagnement des mœurs, l’on risque de compter de nombreux enfants dans la rue avec comme corollaire, la montée exponentielle de la violence dans toutes ses formes.

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Retrait !

Rien ! Plus rien ne pourra faire changer d’avis. L’option a été levée et son sort a été scellé. Désormais, la balle est entre les mains du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Visiblement, la RDC ne compte pas changer sa position, moins encore tergiverser. Ce sujet aura fait couler beaucoup de salives. Elle tient mordicus à son vœu émis depuis quelques années, en ce qui concerne sa situation sécuritaire et sa position vis-à-vis de la MONUSCO.

En effet, le Gouvernement du pays de Félix Tshisekedi en a marre de l’inaction ou encore de l’inefficacité de cette mission, au regard de l’insécurité grandissante qui a élu domicile dans la partie orientale de la RDC. Une fois de plus, le VPM, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, parlant au nom de son pays, a demandé l’accélération ainsi que l’avancement à fin 2023, du retrait de cette force. Côté congolais, l’on note qu’après près de vingt-cinq ans de présence en RDC, en dépit de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains dépensés, la mission onusienne n’a pas fait le poids face aux rebellions.

Bien plus, depuis sa création par la résolution n°1279 du 30 novembre 1999, la Mission des Nations Unies au Congo devenue MONUSCO aux termes de la résolution n°1925 du 18 mai 2010, a un bilan mitigé et son efficacité est mise en cause. Mais, est-ce le bon moment de solliciter ce retrait ? Mystère. L’agression rwandaise perdure. Normalement, l’Etat congolais devra, à priori, prendre des mesures qui conviennent pour le retour de la paix.

Pendant ce temps-là, Bintou Keita consulte la classe politique dans le cadre des élections 2020. Elle a échangé avec l’ancien Premier ministre. Jusqu’où irait-elle ?  

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Qui est derrière ?

Le Gabon n’est pas le Niger. Le nouvel homme fort de Libreville prête serment aujourd’hui lundi 4 septembre devant les membres de la Cour constitutionnelle. Dissoute, cette haute juridiction a été réhabilitée pour la circonstance. Cependant, si le coup d’Etat de Niamey a eu à mobiliser la France essentiellement et la Cédeao, Ali Bongo n’aura pas eu la même chance. C’est, apparemment, une page tournée.

Niamey a bravé toutes les menaces de la Cédeao en s’alliant les soutiens du Mali et du Burkina Faso au risque d’embraser tout le Sahel. La voix de la raison semble prendre le dessus. L’option militaire cède peu à peu la place à la diplomatie.

Pour le Gabon, même  les pays de la CEAC se limitent à de simples condamnations, du reste, protocolaires. La France, la Russie, la Chine, l’Italie… tout le monde suit de près l’évolution de la situation. On préfère attendre la suite des évènements. L’Union africaine, l’indécise, suit, elle aussi, la situation de près. Elle s’inscrit dans la droite ligne des autres pays. Comme si tous les pays avaient entériné sans clairement l’avouer cette destitution du fils d’Omar Bongo.

Le Gabon et son pétrole sont parrainés par la France notamment, avec la société pétrolière Elf. Le Gabon d’Ali Bongo, qui n’a rien d’historique avec le Royaume-Uni, a préféré rejoindre le 25 juin dernier le Commonwealth. Avec le Togo, ils sont les derniers à accéder dans ce cercle du club anglophone. Qui pis est, lors de sa dernière sortie médiatique de sa résidence surveillée, Ali Bongo a opté pour l’anglais.

Cette adhésion était comme un affront à la France qui se trouve être en perte de vitesse dans ses anciennes colonies. Les dernières élections ont été une opportunité qui a préparé le terrain en faveur des putschistes qui ont trouvé le pays déjà sous le régime de couvre-feu après la coupure de l’internet qui venait d’être rétablie. Dans une situation de ce genre, l’équilibre des rapports entre Européens accorde naturellement avantage à son ancienne colonie qui est la France.

La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, s’est contentée à souligner que “les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes”.

Tout est fait pour ménager le président déchu, compte tenu surtout de son état de santé. On a choisi son protecteur, le commandant de la Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema, et son propre neveu, pour le déposer en douceur.

Mais déjà, c’est Sylvia Bongo qui jouait le premier rôle depuis la maladie du président. Elle s’est imposée depuis quelques années comme l'un des centres incontournables du pouvoir. Invisible et jamais évoquée en public, son influence est néanmoins déterminante sur les nominations, tant à la présidence que dans les principaux ministères, et elle s'étend jusqu'aux prestataires du régime.

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Lambert Ngoi (Décryptage)

En ce 2 août 2023, le Sénateur Muneo Suzuki, membre de la Chambre Haute du parlement japonais, a annoncé sur son blog que son secrétaire particulier, John Muwete Muluaka, est décédé subitement le 30 août 2023. 

Sur son blog officiel, Hon. Muneo Suzuki a déclaré : « Dans la matinée, j'ai reçu une triste nouvelle. J'ai reçu un appel m'informant que mon secrétaire, John Muwete Muluaka, est décédé d'un arrêt cardiaque dans l'avion. 

Avant de partir, il aurait envoyé un message de salutation au sénateur Muneo Suzuki en lui disant : « Je suis en route maintenant. Merci beaucoup. Merci pour toute votre aide.'' John Muwete Muluaka, naturalisé japonais, est originaire du Zaïre (aujourd'hui la République démocratique du Congo). Il est arrivé au Japon en 1985. Il est né en 1961 et mesurait 209 cm.  Il était un « célèbre secrétaire » que tout le monde connaissait à Nagatacho (quartier politique et administratif). M. Muneo a pleuré en disant : « Muluaka n'a jamais oublié « l'esprit, le devoir, l'humanité et la gentillesse des japonais », et il m'a aimé. Je ne peux m'empêcher de pleurer en y pensant. ''

Source : Hochi Shimbunsha

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Dura lex… !


Le magistrat suprême a opté pour la manière forte en vue d’assainir la magistrature en République démocratique du Congo. A quelque quatre mois des élections, les Congolais peuvent se choisir leurs délégués dans un environnement judiciaire sain. Des signaux ont été lancés en termes de mise en garde et surtout, avec le recrutement de derniers nouveaux magistrats sans véritablement alertés les marginaux. Le mal était profond. Mais, il était impérieux que la Rdc reparte sur les nouvelles bases. Vue le nombre de ces magistrats, les véreux peu prévoyants, ont poursuivi leur basse besogne en déshonorant cette noble profession pour leur seul ventre.
D’aucuns pensent que c’est une cure des analgésiques qui ne saura pas apporter de vraies solutions. La promesse du président de la République d’œuvrer pour l’amélioration de la rémunération des magistrats n’était pas un vœu pieux. Seuls ceux qui résisteront à la tentation de la corruption ou autres maux qui gangrènent l’appareil judiciaire congolais, pourront savourer les délices de cette promesse.
La magistrature congolaise souffre de la concussion encline à la modernité ambiante. Tout le monde veut rouler carrosse sur le dos du petit peuple. Les parquets se sont transformés au centre de négoce où courtiers et magistrats se côtoient pour concocter des dossiers. La justice rendue depuis de lustres sous l’arbre à palabre autour des sages du village, a été remplacé par l’avènement des magistrats affairistes.
Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter et surtout se ressembler à la sanction prise par Mzee de révoquer 315 magistrats en 1998. Les pressions diverses ont été orchestrées par ce corps en qualifiant Feu LDK de tous les noms d’oiseaux alors qu’il ne cherchait qu’à redorer l’image de cette justice.
Tshisekedi qui s’est engagée dans cette voie de la réforme de l’appareil judiciaire, rencontrera sans nul les mêmes adversaires. Les associations de défenseurs des droits de l’homme qui finalement ressemblent à une nébuleuse, sont prêtes à dégainer. Le combat sera rude. Mais, c’est la seule passerelle qui permettra à la Rdc de redorer les blasons ternis de son appareil judiciaire. Du moins, ces sanctions auront une connotation pédagogique en vue de permettre à ceux qui ont échappé aux mailles du filet de se ressaisir mais surtout de rectifier le tir.
L’Etat de droit ne va se bâtir sans casse pour l’intérêt supérieur de tout le monde plutôt que de faire plaisir à une frange de la population qui vit des combines.
La Pros.

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Coup de balai !

Le magistrat suprême a opté pour la manière forte en vue d’assainir la magistrature en République démocratique du Congo. A quelque quatre mois des élections, les Congolais peuvent se choisir leurs délégués dans un environnement judiciaire sain. Des signaux ont été lancés en termes de mise en garde et surtout, avec le recrutement de derniers nouveaux magistrats sans véritablement alertés les marginaux. Le mal était profond. Mais, il était impérieux que la Rdc reparte sur les nouvelles bases. Vue le nombre de ces magistrats, les véreux peu prévoyants, ont poursuivi leur basse besogne en déshonorant cette noble profession pour leur seul ventre.

D’aucuns pensent que c’est une cure des analgésiques qui ne saura pas apporter de vraies solutions. La promesse du président de la République d’œuvrer pour l’amélioration de la rémunération des magistrats n’était pas un vœu pieux. Seuls ceux qui résisteront à la tentation de la corruption ou autres maux qui gangrènent l’appareil judiciaire congolais, pourront savourer les délices de cette promesse.

La magistrature congolaise souffre de la concussion encline à la modernité ambiante. Tout le monde veut rouler carrosse sur le dos du petit peuple. Les parquets se sont transformés au centre de négoce où courtiers et magistrats se côtoient pour concocter des dossiers. La justice rendue depuis de lustres sous l’arbre à palabre autour des sages du village, a été remplacé par l’avènement des magistrats affairistes.

Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter et surtout se ressembler à la sanction prise par Mzee de révoquer 315 magistrats en 1998. Les pressions diverses ont été orchestrées par ce corps en qualifiant Feu LDK de tous les noms d’oiseaux alors qu’il ne cherchait qu’à redorer l’image de cette justice.

Tshisekedi qui s’est engagée dans cette voie de la réforme de l’appareil judiciaire, rencontrera sans nul les mêmes adversaires. Les associations de défenseurs des droits de l’homme qui finalement ressemblent à une nébuleuse, sont prêtes à dégainer. Le combat sera rude. Mais, c’est la seule passerelle qui permettra à la Rdc de redorer les blasons ternis de son appareil judiciaire. Du moins, ces sanctions auront une connotation pédagogique en vue de permettre à ceux qui ont échappé aux mailles du filet de se ressaisir mais surtout de rectifier le tir.

L’Etat de droit ne va se bâtir sans casse pour l’intérêt supérieur de tout le monde plutôt que de faire plaisir à une frange de la population qui vit des combines.

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Obscurité !

La musique est intimement liée à la politique. Des spécialistes de l’art d’Orphée ont cette capacité de faire ‘’connaître au public’’ un politicien lambda rien qu’en le dédicaçant. Tout comme un politicien bien placé peut aussi changer la vie d’un artiste en le finançant. Le texte d’une chanson peut transmettre un message poignant, une réalité quotidienne ou peindre la vie politique, allant jusqu’au point de susciter une certaine sensibilité, attention ou curiosité. Tout est question de la profondeur et pertinence. Tel est le cas du nouvel opus de la légende congolaise Antoine-Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomide dont la teneur de single correspond avec l’image du pays. Qu’a-t-il voulu transmettre comme message dans ‘’Molili’’ ? «De l’Or aux doigts, 45 ans dans la richesse, l’argent présent mais toujours dans l’obscurité’’.

La légende africaine a choqué son public. Qu’est-ce qu’il a voulu dire dans son nouvel Opus «Molili  ou obscurité» ? Plusieurs internautes l’interprètent à leur manière. Difficile d’élucider clairement le message caché. Chanté lors d’une performance live livrée il y a quelques jours, cet extrait est devenu viral sur les réseaux sociaux grâce notamment, aux paroles prononcées. Comme s’il voulait dépeindre la RDC, plus de 60 ans depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, continue malheureusement à sombrer dans ‘‘l’obscurité’’. D’après Corneille Nangaa, ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), après sa reconversion en politique active, porté par une formation politique dont lui-même est à sa tête, est devenu un opposant farouche au régime actuel. A l’en croire, ‘‘le pays est au bord de l’éclatement sous la complicité incompréhensible de Monsieur le Président, l’actuel premier d’entre les congolais, dont les agissements grossiers conduisent à le qualifier étonnamment de principal agent de la balkanisation de la République du Congo’’. Cette sortie médiatique frise la frustration de son auteur. Que dire de l’obscurité, qui entoure ‘‘L’affaire Chérubin Okende’’, qui continue de faire couler encre et salive. En effet, le ministre honoraire et député national assassiné le 13 juillet n’a pas encore été inhumé et pour cause ? Les circonstances de sa mort restent jusqu’alors mystérieuses, obscurs. Entre les autorités qui ont déclaré être chagrinées par cette perte et qui se disent déterminées à retrouver les responsables. Sa famille politique, l’opposition, avec en tête de file Moïse Katumbi ainsi que sa famille biologique, ressentent cette douleur. A quand l’inhumation ? Mystère.

La lumière doit éclairer chacun de nos voies et la volonté politique devra suivre. Une suite favorable sur la mort tragique et brutale de l’ancien Ministre de transport et Député national, Chérubin Okende est vivement souhaitée.

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Retour de la manivelle !

Après la pression sur Godé Mpoy, c’est autour de Gentiny Ngobila. Si pour le premier, la guéguerre était interne entre le speaker de l’Assemblée provinciale et le chef de l’exécutif dans les limites de la capitale, c’est désormais la Cour des comptes qui demande aux députés provinciaux de sanctionner Ngobila. Et la roue tourne. Et pour cause : faute de gestion suite au retard constaté de dépôt du projet d’édit portant reddition des comptes de la ville de Kinshasa pour l’exercice 2022. Le défaut de dépôt du projet d’édit portant reddition des comptes étant constitutif de faute de gestion au regard de la loi relative aux finances publiques, il revient donc à l’APK de faire application des sanctions prévues par la constitution à l’égard du gouvernement provincial ou de ses membres responsables du retard ainsi constaté. Ces sanctions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre jusqu’à une censure ou même une motion de défiance.       

La Cour des comptes en République démocratique du Congo est une institution apolitique revêtue, de par la constitution, du pouvoir de contrôle des finances publiques. Le rôle de cette institution de contrôle a été ressuscité et renforcé par le président de la République qui a fait de la lutte contre la corruption son leitmotiv.

Les députés provinciaux se trouvent placés devant leur responsabilité. Un véritable test pour ces élus de Kinshasa qui n’ont pas, pour la plupart, rempli honorablement leur devoir envers les électeurs de la capitale. Ils ont plutôt défrayé la chronique avec leurs collègues des autres provinces en menaçant le gouvernement central de payer de leurs émoluments.

La Cour des comptes a fait ce qui lui revient, il appartient aux provinciaux de Kinshasa de s’assumer. Ce sera le dernier test du premier quinquennat de 2018.

L’Assemblée provinciale de Kinshasa a entériné, d’une façon ou d’une autre, toutes les initiatives de l’exécutif provincial en rapport avec la sécurité, l’insalubrité, les tracasseries sur les transporteurs en commun… Comme par enchantement, la capitale continue de baigner dans la crasse sous l’œil complaisant de ses provinciaux.

L’APK est composée majoritairement de l’Union sacrée avec l’UDPS comme fer de lance. Les 24 communes de la capitale sont dirigées par la même plateforme présidentielle. Mais la gestion de la tête de la province aux communes ne diffère en rien de celle des anciens gouverneurs et bourgmestres. C’est blanc bonnet et bonnet blanc.

C’est à tort ou à raison qu’une certaine opinion appelle à la dissolution des organes délibérants des provinces et à la nomination de tous les gouverneurs par le chef de l’Etat. Cette façon de faire les choses permettra de mettre fin aux dérapages des gouverneurs et de garantir une certaine stabilité dans la gestion.

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Spectaculaire!

L’on devra désormais s’habituer. Ça donne l’impression du déjà-vu. Mais, est-ce vraiment le cas ? Ce n’est qu’une impression. La justice de la République démocratique du Congo réserve beaucoup de surprises à l’opinion. Agréable pour les uns, désagréable pour les autres, la décision aura certainement un impact non négligeable dans le chef des congolais qui ont été spectateurs, mieux, témoins ‘’oculaires’’ de l’arrestation de l’un des hommes forts du régime de Félix Tshisekedi. Ces arrestations spectaculaires, nous en avons connues. Ces acquittements aussi. Au final, que doit-on retenir ? Quelle leçon tirée de tous les dossiers ayant secoué le microcosme politique durant les 4 dernières années ? De Kamerhe à Vidiye, Bakonga et tant d’autres, en passant par Biselele dit ‘’Bifort’’, l’acquittement aura fait ses effets. Tout aura été dit, que dire de plus ? Acquitté !    

Cela n’était-il pas prévisible après la liberté provisoire accordée il y a de cela quelques semaines à Biselele ? A toutes ces arrestations spectaculaires et inattendues, à ces acquittements improbables, à tous ces rebondissements à 90°, à chacun d’interpréter selon sa propre compréhension. Ce mardi, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a acquitté l’ancien conseiller privé du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Arrêté en janvier dernier par les services de renseignements, Fortunat Biselele était poursuivi pour ‘’trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat’’. Il lui était reproché notamment d’être de connivence avec les services rwandais. Cet ancien principal émissaire de Félix Tshisekedi auprès de Paul Kagame lorsque les relations entre les deux présidents étaient au beau fixe, a toujours rejeté ces accusations, soutenant qu’il n’a jamais agi sans l’accord ou l’autorisation du Président. Après cet acquittement, va-t-il retrouver son piédestal ? Humilié quelques fois, ‘’Bifort’’ va devoir fournir des efforts, afin de redevenir ‘’Fort’’ plus qu’avant. Pour ce faire, il faut des nerfs solides pour atteindre ses objectifs, à quelques mois des joutes électorales. Avant cet acquittement, il avait bénéficié d’une liberté provisoire le 21 juillet, après six mois de détention.

Dans l’opinion, les avis seront partagés entre les pro et anti acquittement. Certains pourront fustiger une sentence fragilisant l’appareil judiciaire congolais tendant à blanchir les caciques de l’actuel régime. Quelques analystes laissent entendre d’ailleurs que la multitude d’acquittements octroyée par la justice à certains collaborateurs du Président de la République, remet en cause l’équité à laquelle sont appelés les hommes en toge dans leurs verdicts. Ils évoquent les cas Kamerhe, Bakonga et tant d’autres. « Ceci ne reflète pas l’Etat de droit prôné par le garant du bon fonctionnement des institutions, qui a d’ailleurs promis de remplir les centres carcéraux et prisons de personnes qui entravent la bonne marche du pays », disent-ils. Spectaculaire !

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Dragée haute !

La roue de la justice en République démocratique du Congo tourne en plein régime. Le rouleau compresseur de l’Etat n’épargne personne. Certains proches de Tshisekedi ont vécu à leurs dépens l’Etat de droit. A quelque quatre mois des élections, le président sortant et candidat à sa propre succession tient toujours la dragée haute à ses adversaires politiques.

Après les IXès jeux de la Francophonie qui ont hissé plus haut la cote de la RDC, l’inauguration de Hilton, cette chaîne hôtelière internationale, a couronné le tout. La preuve que le partenariat public-privé a le vent en poupe. Les investisseurs jugent désormais positivement le pays de Lumumba. Les oiseaux de mauvais augure, qui avaient prédit l’hécatombe, ont fini par déchanter.

Face à cette évidence que la RDC ne ressemble plus à l’image qu’elle présentait les années antérieures, ceux qui envisagent de compétir pour la magistrature suprême, doivent réfléchir deux fois. Ce, alors que la probabilité d’un dialogue s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’approche du mois crucial de novembre. Nombreux ont préféré quitter les navires de Fayulu et du FCC proche de Joseph Kabila qui ont appelé au boycott de prochaines élections.

Sinon, comment comprendre qu’un candidat qui s’est investi, pendant cinq ans, à préparer son électorat pour le prochain quinquennat, puisse répondre à un mot d’ordre politique qui lui interdit de postuler? Article 64 (sic). C’est de cette façon que certains cadres de Lamuka de Martin Fayulu et du FCC proche de Joseph Kabila ont tourné le dos, la mort dans l’âme, à leurs leaders.

Les alliances qui se tissent autour de Tshisekedi renforcent ce dernier, surtout qu’il y a encore de la place pour tout le monde. A l’instar de Kamerhe, un véritable animal politique qui fait de la realpolitik. Il a compris que l’accord politique de novembre 2018 appartient désormais au passé. Leader de l’Union pour la Nation Congolaise a accepté de s’effacer au profit de Tshisekedi pour ce deuxième quinquennat. Ainsi, il aura préservé ses liens d’amitié.

Pour rappel, les deux leaders, Tshisekedi et Kamerhe, avaient retiré leurs signatures de l’accord de Genève qui avait désigné Martin Fayulu candidat commun de l’opposition. C’est à Nairobi, en présence de l’ancien président Uhuru Kenyatta, qu’un accord politique a été signé. Ils se sont convenus que Vital Kamerhe va soutenir Tshisekedi à la présidentielle de 2018. Cinq ans après, ils avaient promis d’inverser les rôles : Tshisekedi doit soutenir Kamerhe en 2023.

Mais hélas, beaucoup d’eau a coulé sous le pont lors de ce premier quinquennat. Les pavillons de Makala ont accueilli ceux qui ont eu à trôner au sommet du pouvoir pour en sortir comme un trognon d’un fruit qui n’a plus de jus.

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Tournure inquiétante !

 

Le procès du Conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda, prend une tournure inquiétante. Tout laisse à croire que l’angoisse monte d’un cran dans le chef de ceux qui continuent de croire à son innocence et avancent la thèse d’une cabale politique en vue d’affaiblir davantage l’ancien Gouverneur de l’ex- Province du Katanga, aujourd’hui Candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023. Il risque gros. Plusieurs accusations pèsent sur lui.

Salomon SK Kalonda risque de passer plusieurs années en taule. Il est accusé de trahison. Selon la justice militaire, il a entretenu entre 2020 et 2023 des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF, Général major Alex Kagame, général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d'engager des hostilités contre la RDC, transmis aux officieux rwandais et « terroristes » précités. Comment s’en sortir nonobstant cette panoplie d’accusations ? Il en faut un procès équitable.

Tous les jours, il y a de ces dossiers qui surgissent de nulle part, allant jusqu’au point de choquer des congolais lambda. Au-delà de certaines imprévisibilités des faits quotidiens, le bons sens devra interpeller chaque fille et fils du Congo à jouer son rôle dans la construction de cette Nation. Sur ce, la justice, celle qui élève réellement une Nation, doit prêcher par son exemplarité.

Après les déboires du programme de 100 jours, les dérives du projet Tshilejelu, ‘’l’escroquerie de la fausse taxe RAM’’, l’insécurité généralisée aux quatre coins du pays, les brimades, bastonnades et vexations policières ainsi que la libération incroyable de certains dignitaires de ce pays, il y a lieu de s’interroger sur des questions capitales qui touchent à la survie de la République démocratique du Congo. L’impunité est condamnable et la justice devra élever réellement la nation congolaise.

L’affaire Kabund, poursuivi pour des griefs tels que diffamation et outrage au Chef de l’Etat, désacralisation des Institutions du pays, mérite une justice équitable, une justice libre qui ne subit aucune connexion politique.

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Leurre ou réalité ?

Les élections de décembre 2023 se trouvent, une fois encore, au centre de nombreux conciliabules à travers certaines officines diplomatiques. La thèse d’un dialogue de la classe politique devant aboutir aux élections véritablement démocratiques et transparentes dans un climat politique apaisé, fait encore son chemin. De nombreux émissaires tentent de convaincre le chef de l’Etat de surseoir au processus électoral en cours du fait de son caractère non inclusif mais également, au regard de l’insécurité à l’Est et dans une partie de l’ex. grand Bandundu.

Ce combat à l’interne est mené par la plateforme Lamuka de Fayulu et la branche du FCC restée fidèle à Joseph Kabila. Les deux représentations de l’opposition ont appelé leurs partisans à boycotter l’enrôlement organisé par la Centrale électorale et, à ses cadres : interdiction formelle de déposer les candidatures d’abord pour la députation nationale et puis, pour les provinciales ainsi que les locales.

A l’externe, les Nations Unies, le Secrétaire Général Guterres continue de soutenir la thèse du dialogue comme ce fut le cas avec le Dialogue intercongolais qui n’a pas, en réalité, apporté des solutions idoines à la situation de l’insécurité de la RDC. Bien au contraire, le gouvernement congolais a été dépourvu d’un système de défense de son territoire. Et pour cause, le mixage des groupes armés aux forces loyalistes avec pour conséquence, une armée complètement infiltrée. Chaque groupe armé répond aux ordres de son chef. Une bouillabaisse.

Entretemps, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken s’est entretenu mardi dernier avec le président rwandais Paul Kagame pour évoquer la situation préoccupante dans l’Est. Une duplicité de la diplomatie américaine qui tente de jouer à l’équilibrisme entre le Rwanda et la RDC sur la situation de l’Est en évitant de condamner ou mieux, de sanctionner le Rwanda. Les massacres des Congolais dans l’Est n’émeuvent pas Guterres alors qu’un rapport des experts des Nations Unies accable le régime de Kagame pour son soutien au M23. Clairement, des mains noires tirent les ficelles dans cette situation de l’Est pour obliger la RDC à adhérer dans cette logique de dialogue.

La CENI tente, tant soit peu, de surmonter ces écueils après l’incendie au Sud-Kivu d’un entrepôt où se trouvaient stockés un lot important de matériels pour les prochaines élections. Il faut le plus rapidement possible compenser cette perte. Mais, tous ceux qui soutiennent ces élections dans le délai constitutionnel, restent optimistes.

Kinshasa joue, pour sa part, la carte de l’apaisement du climat politique en procédant à la libération de certaines personnalités en l’occurrence, l’ancien administrateur général de l’ANR, Kalev Mutond avant de parler de la liberté provisoire de tous les co-prévenus dans l’affaire François Beya dont le fond de leurs dossiers n’a pas encore été examiné. Pour le pouvoir, les élections 2023 sont une réalité et non une chimère.

La Pros.

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