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Maintien ou levée ?

C’est le grand jour ! Les habitants du Nord-Kivu et de l’Ituri auront, surement, les regards tournés vers Kinshasa, où se clôturent aujourd’hui, les travaux de la table ronde sur l'état de siège en vigueur dans les deux provinces. Ce rendez-vous qui connaît la participation des gouverneurs civils en congé, quelques députés provinciaux et nationaux, des présidents des assemblées provinciales, des membres du gouvernement, des confessions religieuses, des membres de la société civile, pour ne citer que ceux-là, aura eu le privilège de passer au peigne-fin, la problématique sécuritaire dans la partie orientale de la RDC, en vue de trouver des solutions remèdes.

Oui, durant 3 jours, les différentes parties prenantes ont été en commission et ont réfléchi s’il faudra maintenir, requalifier ou levée l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Encore que, à l’ouverture de cette table ronde, le Président Tshisekedi avait signifié qu’au regard des préoccupations exprimées par les populations du Nord-Kivu et de l'Ituri, il y a la nécessité de procéder à une évaluation solennelle de l'état de siège sous la forme d'une table ronde inclusive afin de réfléchir et d'entériner ensemble les bases d'une orientation optimale tout en préservant les acquis générés par cette mesure d'exception.

Ce faisant, les participants ont été appelés de bien vouloir prendre la mesure de la vraie situation tout en appelant au sens élevé de leur responsabilité, car, il en va de la survie de la nation tout entière. Proclamée depuis plus de deux ans, cette mesure d’exception a-t-elle atteint ses objectifs en ramenant une paix durable dans les deux provinces ? Puisque, avant l'état de siège, il y avait des massacres des populations civiles par des groupes armés qui rageaient l'Ituri et la partie Nord-Est du pays. Qu’en est-il aujourd’hui ? La paix a-t-elle été retrouvée ? Quid des avancées significatives ?

Autrefois, les députés de deux provinces martyres boycottaient des plénières au nom de la paix au Nord-Kivu et à l’Ituri. Seront-ils ‘’pour’’ son maintien au cas où la table ronde en décidera ? Accepteraient-ils la levée de l’état de siège? D’aucuns s’interrogent. Vivement la paix. Que les participants prennent une décision qui ira dans le sens des populations, les premières victimes.

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Les signes de dégel !

Quatre mois pour les élections de 2023, c’est le compte à rebours. Les principaux challengers doivent écouter les avis de la population. Une population qui attend de sanctionner ses représentants de la dernière législature. Certains d’entr’eux reviennent vers leur électorat pour solliciter à nouveau leurs suffrages. Les plus chanceux ont eu le temps de distribuer à cette population meurtrie des pagnes et d’autres présents pour tenter de l’endormir à nouveau. Tandis que les autres ont échappé de justesse à la colère de cette base qui les répugne.

L’idée de renouveler les représentants du peuple hante beaucoup d’esprits croyant sanctionner ces politiciens égoïstes qui ont eu à utiliser le peuple comme tremplin pour se faire une santé financière. Pour cette fois-ci, le peuple semble exprimer son ras-le-bol par diverses manifestions parfois violentes.

A la magistrature suprême, les candidats préfèrent ne pas dévoiler leur stratégie de campagne. Ils attendent le moment opportun pour charger leurs cartouches afin de venir à bout de leurs adversaires. Si pour cette législature, on instaure le débat contradictoire entre candidats, il permettra aux électeurs de se faire des idées précises du prochain garant de la nation.

Tshisekedi se révèle, de plus en plus, comme fin stratège en mixant ses actions de haute portée politique comme Chef de l’Etat dont le mandat est toujours en cours et comme candidat pour les prochaines élections. D’une pierre deux, c’est aussi cela le bénéfice d’être candidat à sa propre succession. Toutes les personnalités libérées qui croupissaient sous les geôles du régime passé, ont fini par se retourner contre lui en les couvrant de tous les noms. Du coup, c’est l’ancien administrateur général de l’ANR qui recouvre sa liberté. Ceux qui l’accusait de tous les maux sont restés bouche bée. Qui l’aurait cru ?

Une fois de plus, Tshisekedi semble développer le sens de l’écoute. L’actualité tourne autour de la table ronde qui doit évaluer sans complaisance l’état de siège. Le Chef de l’Etat appelle les participants à une analyse sans complaisance de l’insécurité dans l’Ituri et dans le Nord-Kivu. Il semble prêt à adhérer aux conclusions que produira cette rencontre.

La preuve que le chef sait répondre aux préoccupations de son peuple transcendant les considérations politiciennes des uns et des autres. Une disponibilité qui caractérise le fils du Sphinx de Limete, paix à son âme. Il joue sur plusieurs tableaux en même temps. Dans cette optique, il n’est pas exclu qu’il puisse gracier certains détenus dans le cadre du dégel de l’atmosphère politique.

En outre, après le succès des jeux de la Francophonie à Kinshasa, les grandes démonstrations sont à venir dans les prochains mois pour couronner le succès de son premier quinquennat afin de se bomber le torse devant tous ceux qui le vilipendent.

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Historique !

Après les jeux, place aux enjeux ? Quel bilan pour les IXès Jeux de la Francophonie ? Quel héritage pour le Congo ? Autant de questions auxquelles les congolais se posent au lendemain de cette dernière édition. Oui, les congolais en général et les kinois en particulier, ont oublié un seul instant, la politique ‘’politicienne’’ habituelle, pour se concentrer davantage sur les IXès Jeux de la Francophonie. C’était émouvant d’assister à ces moments d’intenses émotions, surtout de voir des familles se réunir pour soutenir ce grand rendez-vous francophone. Ces jeux étaient véritablement «un pari risqué», mais au finish «un pari réussi » pour la République démocratique du Congo. L’on a noté un exploit réalisé par la patrie de Lumumba-Mzee. Puisque, depuis octobre 1974, le combat de boxe Ali-Foreman, le Congo-Kinshasa n’avait plus organisé un tel évènement de grande envergure. Est-ce un point de départ pour de grandes réalisations futures ? Mystère. Néanmoins, le gouvernement demeure convaincu quant à ce.

C’est un message d’espoir et de solidarité lancé par la RDC. Malgré les agressions à l’Est, les choses sont en train de changer dans le bon sens du terme. L’on aperçoit une volonté réelle d’améliorer des choses. Que cela ne puisse pas s’arrêter là. Ces jeux ont permis de comprendre que, depuis la mort de la Foire Internationale de Kinshasa, les parents ne savent plus où amener leurs enfants pendant les vacances. Un grand espace avec des jeux dont l’accès sera à bas prix n’existe quasiment plus. Que faut-il faire ? Le gouvernement devra relancer les activités sportives et culturelles. Quid des infrastructures ? C’est à nous de mieux gérer des infrastructures sportives après les IXème Jeux de la Francophonie, les entretenir. La responsabilité incombe aux dirigeants mais aussi aux usagers.

Durant 10 jours, le monde entier a fait le constat palpable que les congolais, toutes tendances confondues, aiment réellement leur pays et ont laissé transparaitre cette réalité plus fort d’un Congo uni à jamais. Dans son discours devant une foule immense venue de partout pour assister à la cérémonie de clôture, Félix Tshisekedi a salué les résultats escomptés pour les préparatifs, notamment, il a loué le travail titanesque, résultant du gouvernement et le comité national des jeux de la Francophonie, conduit par Isidore Kwandja Ngembo. Dans son speech, le père de la Nation s’est montré convaincu que cette dernière édition, restera gravée dans la mémoire collective des congolais et sera inscrite dans les annales de la Francophonie comme un évènement ‘’historique’’.

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Maintenant ou jamais

Fini les Jeux de la Francophonie. Kinshasa aura vécu des scènes de liesse peu habituelles. Des milliers d’athlètes ont participé au rendez-vous. Une trentaine de pays au programme. L’engouement était total. L’ambiance était au rendez-vous. La République démocratique du Congo aura ainsi gagné son pari. C’est donc un deuxième défi relevé après la visite du Souverain pontife, Sa Sainteté le Pape François, effectuée à Kinshasa en début de l’année en cours. Et ce n’est pas tout. Le tout dernier défi reste encore pendant. Il s’agit bel et bien de l’organisation des élections, fixées en décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conformément à l’esprit des délais constitutionnels. Le Gouvernement de la République, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, se trouve à nouveau face à une équation à résoudre, de toute urgence d’ailleurs, au vu du temps restant, en termes de mobilisation des moyens financiers conséquents pour permettre, effectivement, à l’équipe Denis Kadima, au niveau de la Centrale électorale, de s’acquitter de sa charge. Le peuple congolais y tient fermement, y compris le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tâchera, sans doute, de s’appuyer sur des progrès accomplis depuis son avènement à la tête du pays pour s’offrir, avec la bénédiction du peuple, souverain primaire, un deuxième mandat, en vue de la poursuite de sa vision politique, héritée, du reste, du combat de son père d’heureuse mémoire, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, mieux résumée à travers le célèbre leitmotiv ‘’Le peuple d’abord’’. Il est plus que temps que l’Exécutif central lève l’équivoque. Il est temps de chasser l’esprit du glissement. Il est temps de sauver le processus électoral en cours. Il est temps de prévenir le partage du gâteau. Il est temps d’éviter à la Nation des tensions post-électorales. Halte aux manœuvres dilatoires. Revenons à notre mouton.

La Pros.

 

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Haro sur les sceptiques !

Qui l’eût cru ? C’est pour la première fois, en réalité, que la République démocratique du Congo a accueilli un événement d’une telle ampleur internationale. Le succès de ces 9ès jeux de la francophonie a fini par redorer les blasons ternis. Même les plus sceptiques qui ont tenté de ramener le débat sur un terrain politicien, ont finalement rejoint les optimistes en se rendant sur les différents sites des jeux. Finalement, c’est la RDC qui a gagné. Ces jeux ont mis tous les Congolais et le monde entier d’accord.

Pour la clôture hier dimanche 6 août, tout le monde voulait se rendre au stade pour ne pas louper cet évènement en l’immortalisant par des photos. Des familles entières sont arrivées de bonne heure pour se taper une bonne place. Malheureusement, le stade de Martyrs a refoulé du monde. Plein comme un œuf, les organisateurs se sont vus obligés d’interdire l’accès à une bonne partie de ce public qui refusait de rebrousser chemin. Les 80.000 places de ce stade ne suffisaient plus au nombre de ceux qui y sont arrivés. Le stade de Martyrs n’était plus ce lieu à la réputation macabre où shégués et autres kuluna arrachaient les téléphones et les perruques. Tout le monde se sentait sécurisé.

Le succès de ces jeux révèle au grand jour la mauvaise foi du leadership congolais depuis toutes les années antérieures. Le stade Tata Raphaël est resté l’ombre de lui depuis qu’il avait accueilli en 1974 le combat du siècle entre Mohamed Ali et George Foreman. C’était devenu un repaire des shégué qui terrorisaient les passants à des heures indues. Personne n’osait s’y aventurer.

Sous les arbres de parking de ce stade mythique se consommaient à profusion l’alcool frelaté, les mesures en sachet de wiskhy… avant de parler de chanvre et d’autres drogues. Tout se passait alors qu’il y avait un poste de police dans l’enclos du stade chargé pourtant de sécuriser ce site sportif.

La RDC a gagné le pari de 9ès jeux alors que beaucoup de pays francophones s’étaient réservés d’envoyer leurs athlètes prétextant qu’il n’y avait pas d’infrastructures appropriées pouvant les accueillir mais surtout, l’insécurité caractérisée par des enlèvements de la population ou encore les tueurs Mobondo qui auraient déjà infiltrés Kinshasa.

On comprend nettement mieux aujourd’hui qu’il s’est agi d’une campagne d’intox pour discréditer la RDC en lui collant l’image d’un pays peu fréquentable. Les masques sont désormais tombés. Les hôtes de la RDC dans les différentes disciplines de ces jeux ont expérimenté, pour la première fois, la dimension hospitalière du peuple congolais qui prenait part avec enthousiasme à toutes les disciplines applaudissant frénétiquement tous les participants quelle que soit leur nationalité. Un nouveau départ pour la RDC pourvu de bien gérer toutes ces infrastructures

La Pros.

 

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Nouvel ordre mondial ?

La guerre en Ukraine remet en cause les données géostratégiques du monde. Alors qu’on affiche de part et d’autre des signes d’essoufflement, aucun pays n’est prêt à accepter cette réalité, quand bien même, on sait qu’une victoire de l’un ou l’autre camp, n’est pas envisageable dans un court délai. Entretemps, c’est des vies humaines qui sont gratuitement fauchées. Une façon de désacraliser la vie à l’autel des intérêts égoïstes des uns et des autres.

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Tolérance !

La tolérance devrait, absolument, régner avant, pendant et même après les joutes électorales en République démocratique du Congo. Des agressions physiques, des actes de vandalisme perpétrés par des inciviques, militants et sympathisants des partis et regroupements politiques ce dernier temps, ne sont pas admis, surtout pas en cette période de pré-campagne. A l’allure où vont les choses, qu’adviendrait-il pendant les élections ? Qui sait ! Il est temps de mettre un terme définitivement à ces pratiques.

D’ailleurs, près de 20 jours après l’assassinat odieux du Député national et ancien Ministre des Transports, Chérubin Okende, dans le climat actuel, il serait impensable de sombrer dans de tels actes de vandalisme et agression, de peur d’assister une fois de plus à l’irréparable à la proche des scrutins. Toujours est-il que Denis Kadima, patron de la CENI, a tenu à interpeller les partis et regroupements politiques quant à ce. Le weekend dernier, deux évènements majeurs ont remis en question les valeurs démocratiques de la société congolaise. Primo, l’agression de Delly Sesanga, Candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, qui a été agressé lors de son passage au Kasaï. Secundo, l’attaque de siège de Nouvel Elan. Samedi, le parti de Muzito a porté à la connaissance du public ‘’son indignation, son incompréhension ainsi que sa colère suite à la perpétration d’un Vandalisme gratuit par des inciviques militants et sympathisants du parti politique ECIDE’’ contre son siège provincial de Kinshasa situé dans la commune de Masina le samedi 29 juillet 2023.

Pour le Nouvel élan, quelques militants et sympathisants de l'ECIDE qui se trouvaient dans le cortège et le carnaval qui convergeaient vers le lieu du meeting au terrain Bouda dans la commune de N’djili, se sont donnés la liberté et le droit de s'attaquer à notre siège. Ce genre des barbaries sont condamnables. Les autorités des formations politiques, opposition ou majorité, doivent, normalement, inciter les sympathisants à revêtir des valeurs républicaines et démocratiques. Les inciter à avoir une idéologie orientée vers le changement positif, le changement de narratif ou de paradigme, afin de construire un Etat fort, prospère, démocratique où les forts et les faibles sont soumis au respect strict des lois.

Oui, l’Engagement pour la citoyenneté doit rester inaudible face à ces actes de vandalisme. Quand bien les opinions ne sont pas partagées, encore moins la conviction, il est souhaitable d’être tolérant, peu importe les différends.

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Fierté nationale !

L’évènement tant attendu débute aujourd’hui. C’est le grand jour ! L’organisation des IXès Jeux de la Francophonie à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, aura été, véritablement, un chemin de croix pour le gouvernement congolais. Au final, le défi semble être relevé surtout lorsqu’on jette un regard panoramique sur ce qui a été fait jusque-là, en termes d’infrastructures. Toutefois, il y a encore beaucoup à faire pour une réussite totale. A travers ces jeux, l’ancienne colonie belge veut démontrer qu’elle est également capable d’accueillir des évènements de grandes envergures, dans les normes internationaux tels que ces Jeux. Pendant 10 jours, tous les pays francophones auront les regards dirigés vers le Congo-Kinshasa.

A quelques heures du coup d’envoi des Jeux de Kinshasa, l’effervescence monte d’un cran. Plusieurs délégations sont déjà présentes dans la capitale. Seul bémol, Louise Mushikiwabo, la ‘’toute puissante’’ Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie ne sera pas à Kinshasa pour y assister. Néanmoins, elle sera représentée par Caroline St-Hilaire. Le conflit politique entre Kigali et Kinshasa, aura-t-il découragé le numéro un de la Francophonie de fouler le sol congolais ? Avait-elle l’invitation ? En avait-elle besoin ? Mystère. Néanmoins, les bruits courent qu’elle n’aurait pas reçu l’invitation de Kinshasa, alors que le gouvernement congolais a renseigné que la SG de l’OIF n’a pas besoin de recevoir une invitation lorsqu’elle est même l’organisatrice au regard de sa position. Qu’à cela ne tienne, la politique ne devrait nullement prendre le devant sur le sport, la culture, censée rassembler toutes les races.

A travers ces jeux, le peuple congolais devrait tirer la leçon, celle de vivre ensemble, dans l’unité, la paix, d’autant plus que, ensemble, l’on est capable de réaliser des merveilles. Il ne sert à rien de chercher des conflits. En parlant des conflits, les congolaises et congolais doivent éviter des guéguerres superfétatoires, inutiles. Des guerres qui n’apportent rien pour l’avancement du pays. En annulant son concert prévu le vendredi 04 août 2023 à l’esplanade du palais du peuple, dans le cadre des Nuits de la Francophonie, l’artiste Ferre Gola aura suscité des débats superflus. D’après les sources concordantes, cette annulation, serait dû à une frustration de l’équipe de Ferre Gola, étant donné que son rival éternel Fally Ipupa, a été programmé pour prester à la cérémonie d’ouverture des Ixièmes jeux de la Francophonie à côté de Bill Clinton Kalonji, alors que Ferre Gola, s’était pointé en premier au siège du Comité national des jeux de la Francophonie pour apporter sa voix et son soutien. Peu importe les acteurs, il est primordial de réussir ces Jeux, de les soutenir, car certains ne croyaient pas au Congo, aujourd’hui l’on peut lancer un message fort. Fierté nationale !

La Pros.

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Théâtralisation !

La théâtralisation de l’agora politique en République démocratique du Congo captive l’attention de ceux qui prennent plaisir à l’observer. Les acteurs de ce spectacle désolant ne sont d’autres que des protagonistes politiques qui, malheureusement, excellent dans leur rôle d’acteurs, au plus grand regret du peuple abandonné toujours à son triste sort. Six décennies après l’accession du Congo à la souveraineté nationale, ce sont des acteurs politiques eux-mêmes qui favorisent la pauvreté, le sous-développement, la souffrance, le chômage à cause des intérêts égoïstes. Malgré ses richesses géologiques, le géant Congo situé au cœur du continent noir est l’ombre de lui-même.

Oui, la politique, la mauvaise politique surtout, aura détruit ce pays. La guéguerre Ngobila-Mpoyi conduit la ville de Kinshasa tout droit vers l’abime à deux jours de l’ouverture des IXès Jeux de la Francophonie. Voici un autre spectacle qui défraie la chronique au sein de la capitale Kinshasa. Tenez ! Aussitôt réhabilité, le Président déchu de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa devra faire face à une énième bataille qui serait, d’après des observateurs, déjà perdue d’avance. Puisque, par le passé, tout celui qui a tenté de s’opposer à Ngobila aura été écrasé politiquement. Les exemples sont légions. D’ailleurs, le Gouverneur de la ville de Kinshasa n’a pas tardé à déposer, depuis mardi, au Parquet près la Cour de Cassation, une plainte contre Godé Mpoyi, Président de l’APK. Celui-ci est accusé de diffamation, imputation dommageable et atteinte à la liberté garantie aux particuliers. A quand la fin de cet épisode ? L’on doit s’attendre à tout. Qu’à cela ne tienne, dans une démocratie parlementaire l’on quitte de soi-même ses fonctions de Président quand la majorité vote contre vous. Entre être pourchassé par 32 députés provinciaux sur une quarantaine qui vous ont désavoué et s’accrocher au perchoir en créant une instabilité institutionnelle avec l’exécutif provincial, pour son honneur, seule la démission serait un acte courageux et élégant. Qui vivra verra.

La Pros.

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Transparence !

De la même façon que le peuple compte sur la CENI de Denis Kadima pour la tenue des élections transparentes, c’est de la même façon que le gouvernement congolais s’est engagé à assurer la transparence et la visibilité des conclusions de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Ministre des Transports, Chérubin Okende. Au début du 105ème conseil des ministres du vendredi 21 juillet dernier, le Président de la République a fait observer une minute de silence avant de condamner ce crime odieux qui a ôté la vie à ce député national.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, a informé les membres du conseil qu’en exécution des instructions du Président de la République concernant l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende et sans préjudice de l’indépendance de la justice, le gouvernement a pris les diligences nécessaires pour solliciter l’expertise de la Belgique, de la France, de la République sud-africaine et de la Monusco. Cette démarche participative est voulue par le gouvernement pour assurer la transparence et la viabilité des conclusions de l’enquête dans la recherche de la lumière sur les circonstances du décès à la veille de l’organisation des jeux de la Francophonie. Les analystes politiques craignent que cet assassinat puisse empester l’environnement politique et rendre hypothétique les joutes électorales.

D’ailleurs, après une période de prolongation de 7 jours, allant du 16 au 23 juillet 2023, accordée aux candidats indépendants, des partis et regroupements politiques, les opérations de dépôt et traitement des candidatures pour l'élection des députés nationaux ont pris fin dimanche 23 juillet 2023, dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures. La suite du chronogramme opérationnel relatif au dépôt et traitement des candidatures à la députation nationale prévoit l’ajout, retrait ou substitution des dossiers des candidats députés nationaux ; la publication des listes provisoires des candidats députés nationaux; le dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à la députation nationale; et enfin le 10 septembre 2023, la Publication par la CENI des listes définitives des candidats députés nationaux.

Par son modus operandi, tout laisse à croire que la CENI tient à respecter son calendrier électoral et s’inscrit dans ses missions, malgré les contestations d’une grande partie de l’Opposition congolaise. Tout doit être fait dans la transparence !

La Pros.

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Sagesse !

Les élections en République démocratique du Congo ont souvent été le moment de déchirure du tissu social, donnant lieu à des divisions et des différends de toutes sortes qui n’ont pour effet que de jeter le pays vers l’inconnu et le tirer vers le bas, le recul. Six décennies après son accession à la souveraineté nationale, la marche à reculons du Congo-Kinshasa perdure. Notre Congo chavire. Les gouvernants et gouvernés doivent faire preuve de sagesse. Ce que d’aucuns doivent retenir, agiter à chaque fois le chiffon rouge de la désunion ne conduirait le pays nulle part, si ce n’est vers la déroute. En effet, après trois cycles électoraux, le souhait le plus ardent de tout un peuple est celui des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. Tels sont les quatre attributs indissociables de la paix en République démocratique du Congo censés orienter le pays vers de nouveaux horizons, prometteurs pour son développement. A quelques jours de la clôture des BRTC pour des députés nationaux, le processus électoral est à la croisée des chemins. La CENI ne compte pas proroger pour la énième fois la réception de candidatures pour la députation nationale. Le CLC, quant à lui, constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos. Parlant de chaos, Lamuka aile Fayulu projette une marche dans les jours qui viennent. Cela risquerait de crisper davantage l’arène politique. Parlant de l’assassinat de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende, les laïcs considèrent, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre ses ennemis tant extérieurs qu’intérieurs. Il serait mieux que les élections se déroulent dans des meilleures conditions. Les leaders politiques appelés à jouer pleinement leur rôle, à l’instar des artisans de paix. Bien sûr, les congolais veulent aussi connaitre les ennemis de la République qui ont ôté la vie à Chérubin Okende, véritable représentant du peuple congolais à l’Assemblée nationale. Que la justice fasse son travail et les congolais s’inscrivent sur la voie de la sagesse pour des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. La Pros

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Sécurité tous azimuts

Rien n’est laissé au hasard. Tout est passé au peigne fin pour la réussite de ces 9èmes jeux de la francophonie. Un pari pour Tshisekedi qui n’a ménagé aucun effort pour que cet évènement international soit un succès. Du vendredi 28 juillet au 6 août, la République démocratique du Congo sera, pendant 10 jours, le centre de gravité de la francophonie. Un évènement grandiose de par le nombre de ses invités.

Ils sont nombreux ceux qui ne donnent aucune chance à la RDC d’abriter ces jeux. Tiraillé d’un côté par la guerre de l’Est et, de l’autre, par les élections 2023, le pays de Lumumba a été sous-estimé au regard de la modicité de son budget de 16 milliards$ Us. Le Rwanda qui se sait entièrement responsable de l’insécurité à l’Est de la RDC, n’a pas permis à sa délégation de faire le déplacement de Kinshasa. Quelques pays et multinationales complices, d’une façon ou d’une autre, de cette insécurité de l’Est, ont œuvré pour activer la cinquième colonne en vue de priver la RDC de ce cadeau de la francophonie. Coup d’épée dans l’eau.

A 10 jours, c’est le grand de défi. Organiser, c’est une chose mais, le succès de ce rendez-vous en est une autre. Pour faire face aux multiples défis sécuritaires dans la capitale, voici un nouveau chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba. Inconnu des Kinois, ils apprendront à faire avec le nouveau patron de la sécurité et du maintien de l’ordre dans la capitale. Au lendemain de la prise officielle de ses fonctions, soit trois mois après sa nomination, il doit gérer le dossier de la sécurité de ces jeux de la francophonie.

Un test difficile dans une capitale empestée par le banditisme urbain communément appelé «Kuluna», les taxis-motos qui squattent tous de carrefours de principales artères de Kinshasa en violant en permanence le code de la route… Il faut parer au plus pressé pour donner à la capitale de la République démocratique du Congo, une nouvelle image.

Rien n’est, cependant, impossible si tout le monde s’y implique. Les autorités de Kinshasa ont habitué les Kinois aux initiatives pompeuses mais sans lendemain. La plupart des mesures prises par l’autorité urbaine en demi-teinte et au goût d’inachevé, ont fini par immuniser la population. Elle sait que les décisions prises par l’Hôtel de ville ne vont résister que l’espace d’un matin avant de revenir à la situation antérieure.

On attend juger le nouveau patron de la police de Kinshasa par sa capacité à maintenir l’ordre avec ses éléments qui, pour la plupart, sont complices de différents méfaits, de Kuluna et autres shégués qui extorquent, sous l’œil des agents de l’ordre, les paisibles citoyens. L’heure est désormais aux actes pour la capitale qui va abriter, sous peu, cette grand-messe de la francophonie.

La Pros.

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Qui bloque ?

On n’épuisera jamais assez toute la matière sur les élections de décembre prochain tant que le train de la Centrale électorale restera en marche. Déjà, dans moins d’une semaine, le Bureau Kadima va, au terme du délai supplémentaire accordé aux retardataires, tirer les rideaux sur le processus de réception et de traitement de candidatures en prévision de prochaines joutes électorales. Et, visiblement, l’opération va se clôturer alors que le flou et, même, les inquiétudes persistent encore. Les parties prenantes au processus continuent de bouder le Bureau de la Centrale électorale. En témoigne la timidité constatée depuis l’ouverture officielle, le 25 juin 2023, des Bureaux de traitement et de réception des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles de la CENI. Ni le Front commun pour le Congo (FCC), ni l’Opposition du bloc de Lubumbashi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, n’a répondu, de façon concrète et réaliste, au rendez-vous. Même constat du côté de l’Union sacrée de la Nation qui, en dépit de ses nombreux regroupements et plateformes politiques d’ores et déjà rangées derrière Félix Tshisekedi, Président de la République et candidat à sa propre succession à la prochaine présidentielle, n’a pas , jusque-là, réussi une mobilisation totale. Et, pourtant, le dernier virage se profile déjà. A quoi aurait servi, finalement, la rencontre entre Denis Kadima et les leaders de l’Opposition, tout récemment, au Fleuve Congo Hôtel ? L’absence d’un consensus ne bloque-t-elle pas déjà là la machine à quelque cinq mois du grand rendez-vous ? Les parties prenantes vont-il faire volte-face à la dernière minute ? Les observateurs avertis ne cessent de soulever des inquiétudes. Car, le décor planté constitue visiblement, une menace sur le respect des délais constitutionnels. Entre-temps, le gouvernement de la république accuse un retard dans le décaissement des fonds nécessaires pour permettre à la Centrale électorale de gagner son pari. D’après des sources, la CENI attend encore une importante somme du côté de l’exécutif central en dépit des efforts techniques accomplis. Glissement ou élections ? C’est le moment de tirer au clair les choses. Le respect des délais rime avec des moyens financiers. Pour ne pas évoquer encore le consensus.

La Pros.

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