Les élections en République démocratique du Congo ont souvent été le moment de déchirure du tissu social, donnant lieu à des divisions et des différends de toutes sortes qui n’ont pour effet que de jeter le pays vers l’inconnu et le tirer vers le bas, le recul. Six décennies après son accession à la souveraineté nationale, la marche à reculons du Congo-Kinshasa perdure. Notre Congo chavire. Les gouvernants et gouvernés doivent faire preuve de sagesse. Ce que d’aucuns doivent retenir, agiter à chaque fois le chiffon rouge de la désunion ne conduirait le pays nulle part, si ce n’est vers la déroute. En effet, après trois cycles électoraux, le souhait le plus ardent de tout un peuple est celui des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. Tels sont les quatre attributs indissociables de la paix en République démocratique du Congo censés orienter le pays vers de nouveaux horizons, prometteurs pour son développement. A quelques jours de la clôture des BRTC pour des députés nationaux, le processus électoral est à la croisée des chemins. La CENI ne compte pas proroger pour la énième fois la réception de candidatures pour la députation nationale. Le CLC, quant à lui, constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos. Parlant de chaos, Lamuka aile Fayulu projette une marche dans les jours qui viennent. Cela risquerait de crisper davantage l’arène politique. Parlant de l’assassinat de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende, les laïcs considèrent, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre ses ennemis tant extérieurs qu’intérieurs. Il serait mieux que les élections se déroulent dans des meilleures conditions. Les leaders politiques appelés à jouer pleinement leur rôle, à l’instar des artisans de paix. Bien sûr, les congolais veulent aussi connaitre les ennemis de la République qui ont ôté la vie à Chérubin Okende, véritable représentant du peuple congolais à l’Assemblée nationale. Que la justice fasse son travail et les congolais s’inscrivent sur la voie de la sagesse pour des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. La Pros
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Rien n’est laissé au hasard. Tout est passé au peigne fin pour la réussite de ces 9èmes jeux de la francophonie. Un pari pour Tshisekedi qui n’a ménagé aucun effort pour que cet évènement international soit un succès. Du vendredi 28 juillet au 6 août, la République démocratique du Congo sera, pendant 10 jours, le centre de gravité de la francophonie. Un évènement grandiose de par le nombre de ses invités.
Ils sont nombreux ceux qui ne donnent aucune chance à la RDC d’abriter ces jeux. Tiraillé d’un côté par la guerre de l’Est et, de l’autre, par les élections 2023, le pays de Lumumba a été sous-estimé au regard de la modicité de son budget de 16 milliards$ Us. Le Rwanda qui se sait entièrement responsable de l’insécurité à l’Est de la RDC, n’a pas permis à sa délégation de faire le déplacement de Kinshasa. Quelques pays et multinationales complices, d’une façon ou d’une autre, de cette insécurité de l’Est, ont œuvré pour activer la cinquième colonne en vue de priver la RDC de ce cadeau de la francophonie. Coup d’épée dans l’eau.
A 10 jours, c’est le grand de défi. Organiser, c’est une chose mais, le succès de ce rendez-vous en est une autre. Pour faire face aux multiples défis sécuritaires dans la capitale, voici un nouveau chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba. Inconnu des Kinois, ils apprendront à faire avec le nouveau patron de la sécurité et du maintien de l’ordre dans la capitale. Au lendemain de la prise officielle de ses fonctions, soit trois mois après sa nomination, il doit gérer le dossier de la sécurité de ces jeux de la francophonie.
Un test difficile dans une capitale empestée par le banditisme urbain communément appelé «Kuluna», les taxis-motos qui squattent tous de carrefours de principales artères de Kinshasa en violant en permanence le code de la route… Il faut parer au plus pressé pour donner à la capitale de la République démocratique du Congo, une nouvelle image.
Rien n’est, cependant, impossible si tout le monde s’y implique. Les autorités de Kinshasa ont habitué les Kinois aux initiatives pompeuses mais sans lendemain. La plupart des mesures prises par l’autorité urbaine en demi-teinte et au goût d’inachevé, ont fini par immuniser la population. Elle sait que les décisions prises par l’Hôtel de ville ne vont résister que l’espace d’un matin avant de revenir à la situation antérieure.
On attend juger le nouveau patron de la police de Kinshasa par sa capacité à maintenir l’ordre avec ses éléments qui, pour la plupart, sont complices de différents méfaits, de Kuluna et autres shégués qui extorquent, sous l’œil des agents de l’ordre, les paisibles citoyens. L’heure est désormais aux actes pour la capitale qui va abriter, sous peu, cette grand-messe de la francophonie.
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On n’épuisera jamais assez toute la matière sur les élections de décembre prochain tant que le train de la Centrale électorale restera en marche. Déjà, dans moins d’une semaine, le Bureau Kadima va, au terme du délai supplémentaire accordé aux retardataires, tirer les rideaux sur le processus de réception et de traitement de candidatures en prévision de prochaines joutes électorales. Et, visiblement, l’opération va se clôturer alors que le flou et, même, les inquiétudes persistent encore. Les parties prenantes au processus continuent de bouder le Bureau de la Centrale électorale. En témoigne la timidité constatée depuis l’ouverture officielle, le 25 juin 2023, des Bureaux de traitement et de réception des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles de la CENI. Ni le Front commun pour le Congo (FCC), ni l’Opposition du bloc de Lubumbashi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, n’a répondu, de façon concrète et réaliste, au rendez-vous. Même constat du côté de l’Union sacrée de la Nation qui, en dépit de ses nombreux regroupements et plateformes politiques d’ores et déjà rangées derrière Félix Tshisekedi, Président de la République et candidat à sa propre succession à la prochaine présidentielle, n’a pas , jusque-là, réussi une mobilisation totale. Et, pourtant, le dernier virage se profile déjà. A quoi aurait servi, finalement, la rencontre entre Denis Kadima et les leaders de l’Opposition, tout récemment, au Fleuve Congo Hôtel ? L’absence d’un consensus ne bloque-t-elle pas déjà là la machine à quelque cinq mois du grand rendez-vous ? Les parties prenantes vont-il faire volte-face à la dernière minute ? Les observateurs avertis ne cessent de soulever des inquiétudes. Car, le décor planté constitue visiblement, une menace sur le respect des délais constitutionnels. Entre-temps, le gouvernement de la république accuse un retard dans le décaissement des fonds nécessaires pour permettre à la Centrale électorale de gagner son pari. D’après des sources, la CENI attend encore une importante somme du côté de l’exécutif central en dépit des efforts techniques accomplis. Glissement ou élections ? C’est le moment de tirer au clair les choses. Le respect des délais rime avec des moyens financiers. Pour ne pas évoquer encore le consensus.
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La République est en émoi après l’assassinat crapuleux de Chérubin Okende. Tout le monde crie à l’innocence. Le gouvernement qui condamne fermement cet acte odieux de cet ancien ministre du Gouvernement Sama Lukonde, a observé une minute de silence lors du dernier conseil des ministres. Tous les services ont été mis en branle pour retrouver les auteurs de cet assassinat. Le gouvernement a été le premier à solliciter une enquête indépendante de la Belgique et de l’Afrique du Sud. Qui est le sorcier ?
Entretemps, le chairman de Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a interrompu son séjour à Abidjan pour regagner Lubumbashi, via la capitale dimanche16 juillet, soit 3 jours après ce crime. Il vient compatir avec les familles biologique et politique de cet ancien cadre de son parti. D’entrée de jeu, il a condamné ce meurtre, qu’il a qualifié ‘‘d’assassinat politique”. Pour ce faire, Il a exigé une enquête indépendante pour interpeller les auteurs de ce crime contre l’ancien ministre des Transports.
Par ailleurs, le parti de Katumbi qui a ordonné que ses drapeaux soient mis en berne jusqu’à l’enterrement de son valeureux combattant, préfère recourir aux enquêteurs américains, anglais et britanniques pour faire éclater la vérité. Ils seront entièrement pris en charge par ce parti d’opposition. Mais déjà, il a sollicité l’expertise de la Monusco. Qui est le sorcier ?
Ce décor planté entre les deux camps, prouve à suffisance que les suspects se trouveraient chez l’autre. A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Un meurtre qui ressemble à celui du regretté Floribert Chebeya et de son chauffeur, Feu Fidèle Bazana. Le procès réouvert à l’avènement de Tshisekedi accuse les responsables de la police. Pour le cas de Chérubin, le chauffeur probablement et le garde du corps sont détenus pour raison d’enquête.
Le pouvoir et le parti de Katumbi se regardent en chiens de faïence. Qui aurait intérêt à tuer le pacifique Okende qui n’utilisait que son savoir et sa rhétorique pour défendre son leader sans vexer, outre-mesure, ses adversaires ?
On croit savoir que les différentes équipes d’enquête qui ont atterri à Kinshasa, sauront apporter la même réponse à ce meurtre. L’opinion congolaise a besoin de connaitre les auteurs et commanditaires de ce crime lâche. Est-ce un moyen de créer un climat d’insécurité après le phénomène Mobondo et les enlèvements dans la capitale en vue de compromettre les élections de 2023 ?
Difficile d’y répondre alors que les enquêtes viennent de commencer. Il est, cependant, vrai que l’assassinat de Chérubin vient renforcer les relations déjà délétères entre le pouvoir et l’opposition alors que le processus s’engage dans sa phase cruciale. Qu’adviendrait-il si chaque équipe d’enquête rendait de résultats contradictoires en faveur de l’une ou l’autre partie ? Les enquêteurs étant réputés neutres, doivent trancher en toute impartialité pour la mémoire de Okende.
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Alors que depuis plusieurs siècles, Jésus-Christ de Nazareth l’avait déjà vaincue à la croise de Golgotha, que vient encore faire la mort, si brusque, fatale et cruelle dans la vie de Chérubin Okende Senga ?
Comme dans une pièce de puzzle, qui pouvait imaginer qu’un beau jour, à la première heure du matin, l’on pouvait retrouver le corps sans vie de cet homme, de ce valeureux acteur politique, de ce combattant de la liberté dans son propre véhicule immobilisé sur l’avenue des Poids Lourds à Kingabwa ? Quelle n’aura donc pas été la surprise d’apprendre, comme cela l’a été ce jeudi 13 juillet 2023, que le corps de Chérubin Okende Senga, Ministre honoraire de Transports, Député national issu de la circonscription électorale de la Lukunga à Kinshasa, Ancien Dirigeant des Lignes Aériennes Congolaises, Porte-parole préféré d’Ensemble pour la République, le parti de Katumbi, ait été livré en pâture aux rapaces de Kingabwa et d’ailleurs ?
Ô, mort ! Où est ton aiguillon ? Ô, mort ! Où est ta victoire ? Même si tu es venue si tôt, dans des conditions pénibles et inadmissibles, saches que grâce à Jésus-Christ, Chérubin vivra encore de l’autre côté, dans l’au-delà.
Pendant qu’on s’occupe encore des hommages et des enquêtes d’ici bas, lui est déjà là, dans les parvis du Très-Haut.
Homme de foi, de principe et de bonne volonté, il aura été, toute sa vie durant, un modèle à suivre.
Il mérite donc d’être justifié, pour vivre, désormais, autrement, dans la gloire infinie de Dieu, le Maître des temps et des circonstances.
Là où il est maintenant, les crimes crapuleux, les assassinats, les actes odieux, les démarches rébarbatives, les accidents, les gestes hideux, les traitements dégradants n’ont plus de place.
Là où il est maintenant, ni la teigne tondante, ni les poux errants, ni encore les mollusques et autres insectes rampants et pernicieux, n’y ont aucun droit de cité. D’où, son âme est protégée à jamais !
Chérubin Okende Senga est là, pourtant, sous les oripeaux de l’Eternel, peu importe les frasques récessives et fantasques dus notamment, au dysfonctionnement endémique des institutions étatiques et à la perte substantielle des valeurs sociales positives au sein des populations.
Marcel Ngoyi
«Le 20 décembre 2023, nous aurons des élections dans ce pays. Je n’ai rien contre des prophètes qui disent le contraire. Même avec des moyens plus limités, nous continuerons à faire ce que nous devons faire... Mes frères et sœurs des partis politiques, soyez prêts, nous n’allons pas reculer, c’est pour le bien de notre pays», a déclaré Denis Kadima Kazadi. A travers ses propos, l’on appréhende la réelle volonté du Président de la CENI, de respecter son calendrier en voulant organiser les élections dans le délai constitutionnel. Arrivera-t-il ? Qu’en est-il des autres parties prenantes au processus électoral ? Énigme.
Au sein de l’arène politique congolaise, vouloir une chose et son contraire, c’est une pratique très courante en République démocratique du Congo. Les acteurs politiques, de l’Opposition ou de la majorité, toutes tendances confondues, excellent dans ce domaine. Leurs discours dithyrambiques et actions, frisent la confusion totale dans le chef des congolais et ne suivent parfois pas une suite rationnelle. A moins de cinq mois des élections, que veulent réellement ces partis et regroupements politiques ? Sont-ils ‘’pour ou contre’’ les joutes électorales telles que prévues cette année par la Centrale électorale ? Des observateurs s’interrogent quant à ce. Quoi qu’il en soit, toutes les manœuvres dilatoires tendant à retarder les élections ne passeront plus. Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Denis Kadima Kazadi, tient mordicus au respect de son calendrier électoral publié depuis le 26 novembre 2022.
Concernant la convocation de l’électorat pour la Députation Nationale en RDC, sanctionnée par l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement de Candidature (BRTC), les partis et regroupements politiques tardent à déposer leurs candidatures. D’autres vont plus loin, sollicitant le prolongation de quelques jours, à l’instar de Steve Mbikayi de l’Union sacrée de la nation.
De son côté, Martin Fayulu a maintenu sa position de ne pas participer à ce processus électoral dans la mesure où la Plénière de la CENI n’a pas voulu accéder à sa requête sur un autre audit du fichier électoral par une structure indépendante et internationale en présence des parties prenantes. Pour certains, l'opposition cherche à détourner l'attention des véritables enjeux et à semer le doute quant à la légitimité du processus électoral. Que reproche-t-on à Kadima ? Est-il incompétent ? À ce sujet, personne ne peut à ce jour remettre en cause sa compétence avérée. Il serait mieux que les regroupements et partis politiques sensibilisent leurs futures témoins et observateurs. Evitons des manœuvres dilatoires pour retarder des élections. Allons vers les élections transparentes, crédibles et fiables pour le bien de la République démocratique du Congo.
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Le pays s’apprête à vivre deux importants rendez-vous dans les jours qui viennent. D’un côté, les Jeux de la Francophonie, et, de l’autre côté, les élections prévues en décembre prochain. L’état d’esprit des congolais reste focalisé sur les deux évènements de haute volée pour lesquels le gouvernement de la République, selon les instructions de la plus haute hiérarchie du pays, disponibilisé des moyens nécessaires. Cependant, sur terrain, le climat qui prévaut n’est pas de nature à favoriser la tenue des Jeux et des élections suite à l’insécurité grandissante sur l’ensemble du territoire national. Si dans l’Est, la population fait face à l’agression rwandaise, sous la couverture du groupe rebelle M23, au niveau de l’ouest, c’est le phénomène Mobondo et le kidnapping qui menacent la quiétude des populations. Le Gouvernement accuse des laboratoires d’opérer derrière cette situation fâcheuse pour tenir l’image du pays. Pour quel motif ? Nul ne le sait, jusque-là. Or, le temps presse dans la course vers le rendez-vous électoral de décembre. La Commission électorale nationale indépendante continue de foncer dans sa dynamique de s’acquitter de son devoir dans le strict respect des délais constitutionnels. Pendant ce temps, l’Opposition plante le décor du boycott et même de la contestation des résultats. Preuve, Fayulu, Matata, Sesanga et Katumbi réclament, à quelque cinq mois du jour j, un autre audit du fichier électoral déjà apprêté. Ce que le Bureau Kadima rejette catégoriquement. Qui a raison, qui a tort ? Chacun va apprécier à sa juste valeur. Toutefois, les signaux qui s’annoncent ne sont pas du tout bons aussi longtemps que les parties prenantes au processus ne parlent pas le même langage. Devrait-on revenir sur les revendications des uns et des autres en vue de trouver un consensus avec tous les risques de glissement ? Qui répond ?
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Avant la date fatidique du 20 décembre prochain, c’est le chassé-croisé diplomatique sur la République démocratique du Congo. Les émissaires à travers le monde convergent vers Kinshasa. Le dernier en date se trouve être le Sud-africain Cyril Ramaphosa. Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. C’était l’occasion de resserrer officiellement les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires Est-africains au sein de l’EAC.
Plusieurs partenaires font pression sur la RDC pour la pousser à négocier alors qu’officiellement les Usa, l’Angleterre en passant par l’Union européenne ont eu à réitérer leur condamnation contre le M23 soutenu par le pouvoir de Kigali. Pour sa part, Human Rights Watch accuse le M23 soutenu par le Rwanda de procéder à des exécutions sommaires et au recrutement forcé de civils.
Entretemps, les enquêtes récentes du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RD Congo, ainsi que les recherches menées par Human Rights Watch, fournissent des preuves significatives- photographiques et autres- que non seulement le Rwanda apporte un soutien logistique au M23, mais que les troupes rwandaises renforcent également ledit groupe armé ou se battent à ses côtés sur le territoire congolais. En dépit de toutes ces accusations, le gouvernement rwandais a tout nié.
Le gouvernement congolais semble, pour sa part, résolument tourner vers les élections de 2023. Nonobstant les défis sécuritaires et financiers évoqués par la Centrale électorale, il estime que les élections seront organisées. Félix Tshisekedi a réaffirmé le jeudi 6 juillet à son homologue sud-africain, son refus de négocier avec le M23 qu’il considère comme des «pantins » et des «supplétifs» de l’armée rwandaise.
Les appels à négocier à l’interne ou à l’externe, ne passent pas dans le chef des autorités congolaises. Tshisekedi reste droits dans ses bottes et n’entend pas bouger d’un iota. Cette incertitude ne stimule pas les candidats à se rendre aux bureaux de réception et de traitement des candidatures.
A cinq jours de la fermeture, les éventuels candidats préfèrent attendre les dernières 48 heures. Ils ont peur de perdre leur caution non-remboursable au cas où ces élections n’ont pas lieu. La Centrale électorale et les candidats se regardent en chiens de faïence. L’appel de Kadima à exhorter les candidats de ne pas attendre les derniers instants, n’émeut personne.
L’opposition dans son ensemble appelle au respect de certains préalables en vue des élections transparentes, crédibles, démocratiques et apaisées. Kadima tente de la convaincre sans succès à adhérer au processus. Il est allé jusqu’à lancer une invitation à Joseph Kabila pour le compte du Fcc tout en sachant que cette plateforme avait appelé ses militants à boycotter ledit processus. La RDC se trouve comme engagée dans un dédale avec toutes ces pressions pour le dialogue. L’horizon reste donc brumeux.
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va, dans moins d’une semaine, tirer les rideaux sur le processus de réception et de traitement de candidatures en prévision de prochaines joutes électorales, prévues en décembre prochain selon les délais officiellement fixés par la Constitution du pays. L’opération va effectivement se clôturer alors que le flou et, même, les inquiétudes persistent encore. Les parties prenantes au processus continuent de bouder le Bureau de la Centrale électorale. En témoigne la timidité constatée depuis l’ouverture officielle, le 25 juin 2023, des Bureaux de traitement et de réception des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles de la CENI. Ni le Front commun pour le Congo (FCC), ni l’Opposition du bloc de Lubumbashi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, n’a répondu au rendez-vous jusque-là. Même constat du côté de l’Union sacrée de la Nation qui, en dépit de ses nombreux regroupements et plateformes politiques d’ores et déjà rangées derrière Félix Tshisekedi, Président de la République et candidat à sa propre succession à la prochaine présidentielle, n’a pas , jusque-là, réussi une mobilisation totale. Et, pourtant, le dernier virage se profile déjà. A quoi aurait servi, finalement, la rencontre entre Denis Kadima et les leaders de l’Opposition, tout récemment, au Fleuve Congo Hôtel ? L’absence d’un consensus ne bloque-t-elle pas déjà là la machine à quelque cinq mois du grand rendez-vous ? Les parties prenantes vont-il faire volte-face à la dernière minute ? Les observateurs avertis ne cessent de soulever des inquiétudes. Car, le décor planté constitue visiblement, une menace sur le respect des délais constitutionnels. Entre-temps, le gouvernement de la république accuse un retard dans le décaissement des fonds nécessaires pour permettre à la Centrale électorale de gagner son pari. D’après des sources, la CENI attend encore une importante somme du côté de l’exécutif central en dépit des efforts techniques accomplis. Glissement ou élections ? C’est le moment de tirer au clair les choses. Le respect des délais rime avec des moyens financiers. Pour ne pas évoquer encore le consensus.
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L’assemblée plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) va se réunir aujourd’hui. Après avoir donné le go de la convocation de l’électorat pour la Députation Nationale depuis le 26 juin dernier, le temps est arrivé de faire les points et de passer au peigne-fin quelques dossiers hautement importants qui se retrouvent sur leur table. Sûrement, les 15 membres que compose la plénière vont évoquer les retombées de différentes rencontres avec l’opposition congolaise, quand bien même l’Autorité morale du FCC, Joseph Kabila, n’a pas voulu répondre favorablement à l’invitation de Kadima.
En effet, après la convocation du corps électoral, Denis Kadima avait tenté de convaincre l’opposition d’adhérer au processus électoral. L’opposition exige notamment, de procéder à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet réputé et indépendant en considérant que l’actuel fichier a été confectionné de façon opaque. Les deux parties, d’un côté, la Ceni et, de l’autre, l’opposition avaient convenu de se retrouver dans les tout prochains jours, en attendant l’avis de la plénière. La réponse ne saurait surprendre. C’est donc aujourd’hui que la plénière va examiner et, éventuellement, livrer sa position. Certainement, il faudra s’attendre à un refus catégorique de cette assemblée plénière. Et c’est le bras de fer qui se poursuivra entre cette institution d’appui à la démocratie et l’opposition dont une frange va boycotter de toute évidence, ce processus électoral.
Pour la CENI, malgré tout ce qui se dit sur le fichier électoral, il est fiable et n’est nullement corrompu. Présent au forum des parties prenantes au processus électoral, Denis Kadima a confirmé la tenue des élections dans le délai constitutionnel : «Le 20 décembre 2023, nous aurons des élections dans ce pays. Je n’ai rien contre des prophètes qui disent le contraire. Même avec des moyens plus limités, nous continuerons à faire ce que nous devons faire... Mes frères et sœurs des partis politiques, soyez prêts, nous n’allons pas reculer, c’est pour le bien de notre pays», dit-il. Après la décision finale de la plénière sur les desideratas de l’Opposition, chacun tirera ses propres conclusions. Dans l’entretemps, depuis l’ouverture des BRTC, aucun parti politique n’a pu déposer un dossier. Ça ne s’annonce pas bien.
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Ayant réalisé un travail exceptionnel, le Commissariat provincial de la Police de la Ville de Kinshasa cède le dossier ‘’kidnapping’’ entre les mains de la justice. Celle-ci est appelée, d’ores et déjà, à punir sévèrement les présumés kidnappeurs en cas de confirmation de leur implication. Ce procès ayant débuté hier, les congolais croisent les bras. Le verdict final est très attendu ! Nombreux de ces présumés kidnappeurs arrêtés il y a de cela quelques années, ont, malheureusement, recouvré la liberté comme par miracle. Cette fois-ci, l’on veut un châtiment à la hauteur de la gravité de l’acte. La pratique des enlèvements et kidnappings orchestrés par certains détenteurs de taxis à Kinshasa est un problème extrêmement préoccupant.
A en croire des analystes patentés, pour lutter efficacement contre ce phénomène, il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures fortes. Tout d’abord, procéder au renforcement des sanctions : Il est essentiel d'envisager des sanctions sévères et dissuasives pour les auteurs de ces crimes et les autorités judiciaires qui libèrent certains criminels après paiement d’un montant. Les coupables doivent être identifiés, poursuivis et traduits en justice de manière rapide et efficace afin d'envoyer un message fort aux autres criminels potentiels.
Dans cette lutte, il est important de renforcer le déploiement des forces de l'ordre dans les zones à risque, en particulier aux arrêts et itinéraires empruntés par les taxis. Ces patrouilles régulières permettront de dissuader les criminels et de garantir la sécurité des citoyens. Aussi, il est impératif d’améliorer l’éclairage public dans les zones sensibles et d’investir dans la surveillance électronique grâce aux nouvelles technologies. Sans oublier, la collaboration active entre les autorités et les entreprises propriétaires des taxis: Il est essentiel d'établir une coopération étroite entre les autorités compétentes, les associations de taxis et les entreprises de transport pour mettre en place des protocoles de sécurité stricts.
Pour y arriver, la justice devra faire réellement son travail, pour suivre de près les différents dossiers. Le peuple compte sur elle. Que dire de la PNC ? Elle devra redoubler d’efforts pour mettre un terme définitivement à ce phénomène malheureux qui a l’élu domicile à Kinshasa, à quelques jours du scrutin électoral.
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Le quatuor n’aura pas résisté à l’usure du temps. Aussitôt annoncé dans l’arène du microcosme politique en République démocratique du Congo, le bloc de quatre présidentiables composé de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo se fissure déjà. Les trois derniers se démarquent du premier. Le jeu se corse au sein de l’opposition à quelque cinq mois des joutes électorales. Le leader l’Ecidé se trouve comme isolé par les autres pour ses positions trop tranchées par rapport au processus électoral en cours.
Partisan affiché du boycott, il ne laisse aucune possibilité de sortie de crise. Pour le « président élu », pas question de prendre part aux élections aussi longtemps que ses revendications ne seront pas prises en compte. Tandis que les trois autres leaders, tout en posant des préalables, laissent la porte devant leur permettre d’y participer entrouverte.
Cette mise à l’écart de Fayulu, déblaye le chemin pour Sesanga. Le dossier de « père et mère » n’est pas clos autant que les démêlées judiciaires de Matata Ponyo. Le président national de l’Envol est le seul à poursuivre le challenge en toute tranquillité. Est-ce pour autant qu’il aura la chance d’être désigné candidat unique du bloc de Lubumbashi? C’est trop tôt pour l’affirmer.
Entretemps, la Centrale électorale met en garde les candidats pour la députation nationale sur le respect de la période consacrée au dépôt des candidatures. Aucune prolongation ne sera accordée aux candidats en ce qui concerne le dépôt des dossiers. La période de dépôt et de traitement des dossiers pour l’élection des députés nationaux va du 26 juin au 15 juillet prochain, juste une dizaine de jours.
Par ailleurs, la CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler. L’annonce de la CENI fait suite à la nonchalance observée dans le dépôt des dossiers des candidats. Généralement, on a tendance à attendre les derniers instants pour se bousculer devant les Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC).
A l’Union sacrée, c’est la sérénité étant donné qu’elle s’y prépare dès le lancement du processus qui a débuté par l’enrôlement et l’identification des électeurs. L’opposition qui multiplie des préalables fait déjà le lit de la contestation du moins pour les partis ou regroupements politiques qui vont souscrire au processus. Au finish, c’est une opposition émiettée qui va affronter une Union sacrée soudée autour de Tshisekedi.
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Des couacs en vue d’empêcher la Ceni d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Après la convocation du corps électoral, Denis Kadima tente de convaincre l’opposition d’adhérer au processus électoral. Si cette opposition fait semblant de donner son accord, elle cherche en réalité à bloquer ledit processus en posant des préalables. L’opposition exige notamment de procéder à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet réputé et indépendant en considérant que l’actuel fichier a été confectionné de façon opaque.
Les deux parties, d’un côté, la Ceni et de l’autre, l’opposition ont convenu de se retrouver dans les tout prochains jours, en attendant l’avis de la plénière. La réponse ne saurait surprendre. Il faudra s’attendre à un refus catégorique de cette assemblée plénière. Et c’est le bras de fer qui se poursuivra entre cette institution d’appui à la démocratie et l’opposition.
Remettre en cause le fichier électoral va non seulement impacter sur le délai constitutionnel, mais risque également d’ouvrir la brèche aux revendications qui iront jusqu’à reconsidérer la désignation de Kadima à la tête de cette institution électorale en République démocratique du Congo. En exigeant l’audit du fichier et la promesse de Kadima de se remettre à la plénière, chacun veut gagner le temps à sa manière. Personne n’est dupe. Le FCC de Joseph Kabila a été clairvoyant en s’empêchant de répondre à l’invitation du président du bureau de la Ceni.
Cette plateforme de l’opposition sait qu’il part perdant dès lors qu’elle a appelé ses partisans à boycotter l’opération d’identification et d’enrôlement. Elle n’a plus formellement de base électorale. Répondre à l’appel de Kadima, c’est légitimer d’une façon ou d’une autre ce bureau de la Ceni dans sa configuration actuelle. Quand l’opposition se bouscule au portillon de la Ceni pour rencontrer son président, n’est-ce pas une manière de le légitimer ?
Muzito a été reçu après le quatuor. Lisanga Bonganga avec son APETM appelle le président de la Ceni à une démarche inclusive, l’opposition étant plurielle. Il attend donc son tour. Les consultations de Kadima coïncident avec la date du 30 juin de l’indépendance de la RDC. 63 ans après, cette classe politique dégoûte le peuple congolais. Heureusement que cette génération de politiciens n’existait pas à la Table-Ronde pour négocier l’indépendance. Les Belges qui cherchaient à obtenir un report de cette date fatidique, les auraient tous corrompus en les obligeant à reconsidérer leurs positions des nationalistes.
Les pères de l’indépendance qui avaient bien conscience des espoirs de tout le peuple sur eux, étaient différents des acteurs du microcosme politique congolais d’aujourd’hui. Contre vents et marrées, ils ont manifesté leur attachement au Congo de Lumumba, contrairement à la classe politique actuelle qui ne se soucie que du tube digestif.
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