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Veiller au grain !

Kagame semble avoir vidé son carquois alors que le processus pour le retour de la paix troublée par le M23 à l’Est de la RDC s’active de partout. Goma doit, sauf imprévu, accueillir aujourd’hui les ministres de Défense des sept pays de la Communauté des pays de l’Est de l’Afrique. Le président rwandais en tournée en Afrique de l’Ouest, a déclaré à Cotonou au Bénin qu’une partie du Rwanda a été donnée au Congo et à l’Ouganda.
Les velléités expansionnistes du petit pays de l’EAC à savoir, le Rwanda sur le plus grand en l’occurrence, la République démocratique du Congo, sont clairement affichées. C’est l’Ouganda qui se trouve également dans le viseur de Paul Kagame. Le Burundi qui n’a pas été officiellement cité ne doit pas se sentir en sécurité. Un voisin membre d’une communauté qui devient source d’inquiétude pour les autres pays membres.
A l’instar de l’Europe dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le Rwanda est tenté d’instaurer un nouvel ordre africain en osant revisiter ses frontières avec ses voisins. La République démocratique du Congo est restée l’ennemi de tous les jours depuis l’avènement de Kagame à la tête de ce pays des mille collines. La riche partie Est de la RDC a été l’objet de sa convoitise. Du coup, les autres voisins notamment, l’Ouganda et le Burundi qui tentaient de faire son jeu, dans sa quête de la balkanisation de la RDC, doivent vite comprendre qu’ils ne se trouvent pas pour autant en sécurité.
Sous peu, à l’avènement de Tshisekedi au pouvoir, Paul Kagame était en conflit ouvert avec Yoweri Museveni. Les bons offices conjoints de Lourenço et Tshisekedi ont aidé les deux chefs d’Etat de fumer le calumet de paix. Avec le Burundi, le Rwanda refuse d’accéder à la requête de son voisin qui demande que soient rapatriés des militaires qui ont trouvé refuge au Rwanda à la suite d’une tentative de coup d’Etat.
Curieusement, la communauté internationale ne semble pas s’émouvoir de cette prise de position de Kagame alors que la Russie a écopé des sanctions pour la même situation. On comprend que la crise en RDC est à plusieurs milliers de kilomètres de l’Europe. La distance fait que l’on soit de moins en moins sensible au drame créé par le Rwanda.
Les pays de la région qui ont entrepris de nombreuses initiatives en tentant de ramener la paix en RDC, doivent veiller au grain au regard des intentions avouées du Rwanda qui risque d’embraser cette partie de l’Afrique.
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Ciel brumeux !

Le 22 avril prochain, l’Union sacrée s’est donnée un grand rendez-vous pour sa sortie officielle. Tout récemment, en effet, cette méga plateforme politique engagée sous la férule de l’actuel Président de la République pour la reconquête du même strapontin qu’il détient, pourtant, depuis son investiture, le 24 janvier 2019, lors de la passation civilisée et pacifique des fanions et symboles de la sacralité des pouvoirs en RD. Congo avec l’ancien, Joseph Kabila Kabange.
Ce jour-là, faut-il le rappeler, ce fut sous le rythme endiablé des coups de canon, vingt-un au total, au Palais de la nation, à la lisière de la Gombe, l’embellie signée au summum de l’Etat sonna le glas de la fin d’un règne, celui de 18 ans du régime passé.
Aujourd’hui, à quelques encablures de la fin mandature, l’Union sacrée qui, visiblement, semble prendre la mesure des enjeux face aux autres challengers patentés à l’instar de l’équipe Katumbi, Matata, Sesanga, Fayulu ou, même, de ceux évoluant en cavaliers solitaires comme Muzito, Mukwege et consorts, la roue de l’histoire tourne. Et, d’ailleurs, elle tourne si vite que certains d’entre ces nombreux acteurs politiques majeurs risquent de se mordre le doigt à l’idée que la toute prochaine présidentielle 2023, telle que prévue depuis le 20 décembre, pourrait ne pas avoir lieu pour des multiples et complexes raisons.
D’abord, l’absence d’un fichier électoral débarrassé des doublons, audité à l’interne et à l’externe, géo-spatialisé et assorti d’une cartographie fiable et retraçable.
Ensuite, des pesanteurs, s’il faut les appeler ainsi, liées notamment, à l’absence d’ici la mi-juin 2023, d’une loi portant répartition des sièges dûment adoptée et acceptée de toutes les parties prenantes.
Puis, troisièmement, cette affaire des exigences du consensus autour de la recomposition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle dont les Opposants, toutes tendances, se font le luxe de pousser le bouton poussoir vers la contestation en amont de l’ensemble du processus électoral actuel alors que la CENI, dans son format Denis Kadima, continue, quant à elle, à rassurer et promettre des lumières et des merveilles, lors de ces fameuses joutes difficiles à atteindre, au regard de tous ces préalables et, même, de l’environnement sécuritaire dans la partie Est du pays.
Que des incertitudes sous ce ciel politique devenu plus que brumeux !
Marcel Ngoyi

Falsification !

Enfin ! La République démocratique du Congo peut maintenant bien mener le combat pour son intégrité territoriale étant donné que le dirigeant du pays agresseur qu’est le Rwanda, a finalement dévoilé ses intentions. Au-delà de tous les subterfuges, Kagamé a avoué qu’il avait besoin de quelques portions des terres qu’il enviait dans les pays voisins dont la RDC. Toutes les revendications de ses ouailles ne sont que des alibis pour lui permettre à atteindre ses objectifs. Oui, beaucoup se posaient certainement la question de savoir les motivations réelles qui poussaient le Rwanda d’agresser son voisin la RDC via son protégé, le M23. Aujourd’hui, en effet, tout est si-clair que l’on n’est plus forcément obligé d’engager de détectives pour découvrir la vérité sur l’agresseur et les raisons qui motivent ses actes.

Depuis le partage de l’Afrique en 1885, il est connu de tous que la RDC à la superficie de 2.345.410 Kilomètres carrés. A cela, la dernière sortie médiatique de Paul Kagame depuis le Bénin, qui tentait de falsifier l’histoire et justifier la persistance de la guerre dans l’est du Congo, dont il est le parrain direct, par les conséquences de la prétendue ‘’possession frauduleuse’’ par la RDC des terres Rwandaises, met au clair les intentions prédatrices et envieuses de Kigali, qui continuait de nier jusqu’hier, son implication dans les atrocités qui sévissent dans la partie orientale de la RDC.

En affirmant qu’ « une partie du Rwanda a été donnée au Congo, le sud à l’Ouganda », Paul Kagame a non seulement tenté de falsifier l’histoire, mais il s’est fait démasquer et a aussi avancé les raisons qui le poussent à mener la guerre dans cette partie de la RDC. Les masques sont tombés, derrière une bonne fausse raison. Paul Kagame reste toujours dans sa recette de la victimisation. Hier, c’était à cause des FDLR qui se seraient enfuis vers le territoire congolais, aujourd’hui une autre histoire qu’il taille pour attirer la sympathie du monde.

Maintenant, l’ennemi est connu, ses intentions aussi. Il revient à l’Etat congolais d’organiser son armée, lui doter des moyens nécessaires pour qu’elle soit à même de tenir devant les belligérants et assurer l’intégrité de son territoire.

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Le nœud gordien !

L’opposition politique en République démocratique du Congo, une fois encore, à l’épreuve de se choisir un candidat unique. Un choix difficile du fait que les quatre principaux leaders à cette rencontre de Lubumbashi à savoir, Delly Sessanga, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Matata Ponyo se sont déclarés candidat à la magistrature suprême. Il est vrai que l’opposition aujourd’hui contre l’Union sacrée, n’est plus celle de 2018 à Genève, avant l’épisode de Nairobi. Martin Fayulu était chargé de porter l’étendard de Lamuka comme candidat unique de l’opposition face au FCC.

Le temps a fini par user ces leaders qui se retrouvent, pour la plupart dans l’Union sacrée, ou en opposition entr’eux. Il se dessine clairement que les autres leaders devront départager au finish Moïse Katumbi et Martin Fayulu. Le premier qui avait fait allégeance à Tshisekedi, a rompu en appelant ses représentants à quitter l’Union sacrée. Le second est entré en conflit ouvert avec son allié quand tout le monde avait quitté Lamuka. Ensemble, ils se sont battus pour la vérité des urnes alors que le successeur de Joseph Kabila avait déjà prêté serment.

Pour cette rencontre de Lubumbashi, les organisateurs ont préféré isoler Adolphe Muzito et le FCC proche de Joseph Kabila. A quoi rime cette politique d’exclusion dans l’opposition alors qu’on reproche à Tshisekedi de violer le principe de la non-inclusivité. Il sera difficile que le candidat issu de cette rencontre de Lubumbashi puisse être accepté par les autres membres de l’opposition qui n’y ont pas été associés.

Plutôt que d’une candidature unique de l’opposition, ce sera une guerre ouverte. Il sied de rappeler que le FCC proche de Joseph Kabila peut encore mobiliser la population s’il s’y met avant de parler de Muzito qui vient de faire la preuve après ses tournées dans le Grand Bandundu et dans le Kongo Central. Rien ne permet de croire que les engagements qui seront pris à l’issue de cette rencontre seront respectés par les parties en présence.

L’archevêque de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba a réconcilié tous les Katangais à travers le rapprochement Joseph Kabila- Moïse Katumbi. Mais le chairman d’Ensemble pour la République a superbement ignoré cette symbolique. Fayulu a mis en place avec le FCC, le bloc patriotique contre Tshisekedi qui n’a duré que l’espace d’une marche.

La preuve que cette rencontre de Lubumbashi risque de ressembler à un pétard mouillé au regard des écueils qui ont jalonné son parcours.

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Contre la montre !


Loin de la révocation imminente du Directeur général de la SNEL SA, Fabrice Lusinde, pour ‘‘incompétence et détournement’’, en politique, tout peut aller vite et dans tous les soucis. La notion du temps doit être bien gérée. Sinon…Le bonheur peut se transformer rapidement au malheur. Quoi qu’il en soit, jusqu’à preuve du contraire, les élections sont toujours prévues constitutionnellement en décembre de cette année, bien évidemment, d’après l’almanach présenté autrefois par Denis Kadima Kazadi, président de la Commission électorale nationale indépendante. Depuis, tout est fait pour que ce chronogramme soit respecté. Seulement, les contraintes persistent et l’espoir semble s’étioler pour certaines langues qui redoutent d’ores et déjàlde report comme en 2016. D’autres constatent l’impossibilité de tenir les élections dans le délai prescrit, en appellent au dialogue. Est-ce le moment ?
Qu’à cela ne tienne, le décor n’est pas bien planté. L’agression rwandaise dans l’Est du pays occasionne les massacres injustes des populations civiles. La persistance de l’insécurité dans plusieurs parties du pays dont le Grand Bandundu peut facilement justifier les difficultés actuelles d’aller aux urnes dans couacs.
Le 20 décembre 2023, date prévue pour l’organisation des élections à tous les niveaux en RDC, le doute persiste. Les lois essentielles dont celle de la répartition des sièges doit être votée à temps. La paix doit aussi revenir pour que les territoires où l’enrôlement n’a pas eu lieu jusque-là, puissent bénéficier également de cette opération. L’ossature pouvant permettre l’organisation effective des élections peine d’être bien charpentée, Denis Kadima, lui, président de l’institution en charge de l’organisation des élections, confirme le rendez-vous. Il encourage le principe d’inclusivité. Il travaille pour les élections non seulement crédibles, mais aussi démocratiques.
Dans plusieurs de ses sorties médiatiques, le numéro un de la commission électorale nationale indépendante-CENI s’est toujours montré optimiste en s’inscrivant contre l’hypothèse selon laquelle les élections se tiendraient à une date autre que 2023. Des positions qui arborent sa bonne volonté à pouvoir organiser le vote le plutôt possible.
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Pourquoi la division ?

Le pays se prépare certes à vivre pour une nouvelle fois l’expérience de sa maturation en termes de démocratie au travers les élections prévues constitutionnellement en décembre par la Commission électorale nationale indépendante. Des gros efforts sont déployés par les dirigeants pour s’acquitter de leur devoir de financer les opérations électorales. Mais, la réalité sur terrain est telle que le décor n’est pas complètement planté pour la réussite de ce grand rendez-vous électoral. L’agression rwandaise dans l’Est du pays qui occasionne les massacres injustes des populations civiles, la persistance de l’insécurité dans plusieurs parties du pays dont le Grand Bandundu ou encore le Plateau de Bateke sont parmi les couacs qui pourraient freiner, retarder et même bloquer la machine au vu de l’ampleur des dégâts et du danger qui saute aux yeux. Ce, pendant que la classe politique dans toute sa diversité parait divisée. Pour quel motif ? La question reste posée. Membre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Christian Mwando a énervé la cohésion nationale dans sa récente sortie médiatique où il a promis la Sécession du Katanga en cas du vote, au niveau de l’Assemblée nationale, de la proposition de loi Tshiani qui vise à verrouiller la présidence de la République et tous les postes régaliens aux seuls compatriotes issus des parents congolais. Pour lui, cette initiative a pour objet de barrer la route à son leader Moïse Katumbi, qui s’apprête à damer le pion à Félix Tshisekedi. Même si les lois du pays reconnaissent à tout congolais le droit de s’exprimer librement, il y a lieu de reconnaitre que les propos tenus parmi l’ancien ministre d’Etat en charge du Plan révèlent mieux la frustration qui s’installe à  petit feu dans l’arène politique du pays. Comment alors parvenir à réconcilier ces hommes en cravate au nom du salut du peuple ? Le Cardinal Ambongo a la réponse. Dans son message de pâques, il souligne qu’il est temps de rassembler les fils et les filles du pays autour d’une table pour sauver le pays de l’impasse. «Il est temps que nous travaillions à réconcilier les cœurs de fils et de filles de notre pays, suivant le message du saint Père François lors de son mémorable voyage apostolique en RDC», a insisté Fridolin Ambongo. Etant donné que le pays n’a pas besoin de la division, il appartient au Garant de la Nation d’user de ses prérogatives pour calmer les esprits. L’avenir du pays est en jeu.

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Occasion en Or !

La circulation ayant été rendue fluide, tout est fait pour que Félix Tshisekedi puisse garder son strapontin présidentiel. Une occasion en or !  De l’Union sacrée de la Nation, en passant par le Front Commun pour le Congo, la coalition Lamuka et l’Ensemble pour la République, les protagonistes politiques s’organisent d’ores et déjà afin de conquérir le pouvoir ou pour le conserver davantage pour ceux qui en ont déjà. Dans cette bataille, Félix Tshisekedi Tshilombo est bien positionné à cause notamment, des crises qui sévissent dans certaines plateformes politiques. Parlons-en !

Si le divorce est déjà consommé entre Fayulu et Muzito, deux figures emblématiques de la plateforme Lamuka depuis le départ de Bemba, Katumbi, Mbusa Nyamwisi, le Nouvel Elan et son initiateur attendent mardi  pour la passation du pouvoir qui, selon eux, doit revenir dans leur camp.  Martin Fayulu, lui, coordonnateur sortant de la plateforme, a confirmé  encore une fois de plus, après son communiqué du constat de ‘’l’auto-exclusion’’ de Muzito de Lamuka, qu’il n’est plus question de convoler en justes noces avec le Premier ministre honoraire. Au terme d’une cérémonie de remise-reprise tenue samedi à Kinshasa, le coordonnateur sortant de Lamuka, Martin Fayulu, a passé les arcanes de commande à son nouveau partenaire, le professeur Matthieu Kalele. Incroyable !

Que dire d’Ensemble de Katumbi ? La loi sur la congolité coupe-gorge. A ce sujet, l’archevêque métropolitain de Kinshasa juge cette initiative opportune à la veille des élections. D’après lui, au lieu de nous focaliser sur l’examen d’une telle loi qui nous divise, nous ferions plutôt mieux de nous resserrer les coudes pour déceler le jeu funeste des ennemis de notre patrie avec leurs velléités de balkanisation. Dans l’entretemps, la proposition de loi sur la nationalité qui réserve les hautes fonctions de la République aux seuls Congolais nés de père et de mère a été inscrite parmi les points inscrits dans les travaux de la session parlementaire en cours.

Au FCC, le silence de Joseph Kabila inquiète et le mécontentement monte d’un cran.  Aucune stratégie. Certains caciques quittent et les autres s’interrogent sur l’avenir de cette structure politique à quelques mois des joutes électorales. Que la démocratie l’emporte au-delà de tout.

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Au-delà du férié

Vaut mieux tard que jamais. Une date désormais pour la commémoration de la mémoire du prophète Simon Kimbangu. Cadeau signé Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, à la grande communauté kimbangiste et, pourquoi pas, à l’ensemble du peuple congolais d’autant plus que l’influence du prophète Simon Kimbangu reste répandue de partout à travers le monde et inspire des générations. Cet acte mérite donc d’être salué à sa juste valeur. Cependant, après cette marque d’honneur, qu’est-ce qu’on fait ? Les congolais devraient se contenter seulement de cette journée du 06 avril de chaque année pour humer l’air du repos ? Kimbangu en question, qui est-il ? Qu’a-t-il fait durant sa vie et pourquoi cet honneur national ? Tant de questions se posent après la publication de l’Ordonnance présidentielle ramenant le nombre de jours fériés en République démocratique du Congo à 10. Comme pour dire qu’au-delà du férié, les autorités du pays feraient mieux de penser à introduire l’histoire de Kimbangu dans le programme national de l’enseignement, aussi bien au niveau primaire qu’aux humanités, y compris le niveau supérieur et universitaire. Ou, à la limite, initier des programmes télés qui permettent aux congolais d’apprendre sur la vie du plus grand prophète noir. Si les asiatiques ont réservé un place de choix à leurs personnalités illustres, pourquoi pas les négro-africains ? Si les coréens, chinois et japonais, vont plus loin pour vénérer leurs dieux traditionnels, qu’est-ce qui empêcherait à la RD Congo d’honorer ses fils qui ont marqué les temps… C’est peut être le moment propice pour la République démocratique du Congo de reprendre sa suprématie sur l’Afrique, celle-ci sur le monde entier, comme Kimbangu lui-même n’avait cessé de le prophétiser. Vive Kimbangu !
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Ils se neutralisent !

L’opposition représentée par LAMUKA n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ce n’est plus la plateforme qui a donné du fil à retordre au pouvoir de l’époque lors des élections de 2018. La guerre déclarée entre Martin Fayulu et Adolphe Muzito démontre jusqu’où peut aller les politiciens dans leur gloutonnerie du pouvoir, surtout quand il s’agit de leurs propres intérêts.
A quelque 8 mois des élections en République démocratique du Congo, on se rend compte finalement que les deux leaders qui ont donné l’impression de se battre pour la population en recherchant la vérité des urnes, semblent pris à leur propre piège. Ils sont les premiers à trahir les engagements auxquels ils ont librement souscrit dans le cadre de la charte qui régit leur regroupement politique.
Le peuple qui a fondé son espoir sur LAMUKA, se trouve être pris au dépourvu. Le duo Martin Fayulu-Adolphe Muzito se disqualifie gravement dans l’opinion alors qu’on entame le dernier virage de prochaines joutes électorales. Ils ont choisi de trahir les engagements de l’un vis-à-vis de l’autre. D’aucuns s’interrogent sur la qualité de ces opposants en République démocratique Congo après la mort d’Etienne Tshisekedi.
Heureusement qu’ils n’étaient pas encore politiciens à la table-ronde de Bruxelles pour négocier l’indépendance. Avec cet acabit de la classe politique, la RDC serait encore en train de militer pour devenir indépendante, chaque leader prêchant pour sa propre chapelle.
Après les départs de Mbusa, Matungulu, Bemba, Katumbi,…LAMUKA risque de ne pas survivre au rendez-vous fatidique du dimanche 11 avril prochain. La coordination alternative de 6 mois à la tête de cette plateforme de l’opposition sera mis en mal avec cette guéguerre de positionnement de deux leaders :Fayulu et Muzito. Ce dernier menace de défenestrer le premier s’il n’y a pas remise-reprise en cette journée dominicale du mois d’avril. Dans l’entendement de Muzito, Fayulu est fin mandat à la tête de LAMUKA. Par conséquent, il doit céder le tablier.
Ce, alors que Fayulu estime avoir pris acte du retrait volontaire de Muzito. Clairement, le leader du Nouvel an ne fait plus partie de LAMUKA pour s’être auto-exclu. La passation pacifique et civilisée de commandement dans LAMUKA ne saurait avoir lieu. Cette façon de s’accrocher au pouvoir déjà dans l’opposition, offusque plus d’un surtout que les deux leaders, candidats, de surcroit, à la prochaine présidentielle, sont appelés à pérenniser la démocratie en République démocratique du Congo par le respect du cycle électoral et l’alternance pacifique et civilisée du pouvoir.
Tout compte fait, l’opposition ne saurait pas faire l’unanimité autour d’un candidat. Elle va s’engager dans ces élections en ordre dispersé pour se faire littéralement broyer devant cette machine électorale de l’Union sacrée.
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Allez-y les warriors

Le Gouvernement Sama II affiche désormais à l’heure de marquer l’histoire. Jean-¨Pierre Bemba Gombo, Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Peter Kazadi, VPM en charge de l’intérieur et sécurité, Vital Kamerhe, VPM en charge de l’Economie nationale, et Mbusa Nyamwisi, Ministre de l’Intégration régionale, etc., tous nommés par Ordonnance présidentielle du 23 mars dernier, ont officiellement pris leurs fonctions au terme des cérémonies de remise-reprise organisées mercredi et jeudi dernier. Le seul à n’avoir pas pris les commandes dans le délai, c’est François Claude Kabulo Mwana Kabulo, nommé à la tête du Ministère des sports. D’après des sources, son prédécesseur, frustré, aurait refusé de lui passer les commandes. Le Premier ministre aurait ainsi décidé que la passation des pouvoirs se déroule ce vendredi même sans le sortant, et ce, sous la direction du Secrétaire général du Gouvernement. Qu’à cela ne tienne… Sauf changement de dernière minute, c’est en principe ce vendredi que les nouveaux promus devront signer leur présence à la toute première réunion du Conseil des ministres pour prendre la température, sans plus tarder, des défis auxquels l’exécutif central, dont ils font d’ores et déjà partie, reste confronté en vue des mesures  chirurgicales. L’urgence s’impose dans ce sens au vu des fers qui brûlent au feu à travers l’ensemble du territoire national : l’insécurité grandissante dans la partie orientale suite à la persistance du M23 qui ne cesse de semer terreur et désolation en connivence avec le pouvoir de Kigali, la résurgence des massacres des populations dans le Grand Bandundu à cause du conflit Teke-Yaka dont les tireurs de ficelle aux mains noires demeurent inconnus, l’absence de l’autorité de l’Etat dans plusieurs coins du pays, la vie chère due à la dépréciation de la monnaie locale, l’arrêt du championnat national depuis plusieurs mois, l’absence d’infrastructures sportives aux normes et consorts. Des défis, certes, complexes mais curables. A quelque neuf mois des joutes électorales, voici le gouvernement Sama à l’heure de sauver les meubles. L’avenir de tout le régime en place en dépend. Allez-y les warriors…

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Allez-y les warriors

Le Gouvernement Sama II affiche désormais à l’heure de marquer l’histoire. Jean-¨Pierre Bemba Gombo, Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Peter Kazadi, VPM en charge de l’intérieur et sécurité, Vital Kamerhe, VPM en charge de l’Economie nationale, et Mbusa Nyamwisi, Ministre de l’Intégration régionale, etc., tous nommés par Ordonnance présidentielle du 23 mars dernier, ont officiellement pris leurs fonctions au terme des cérémonies de remise-reprise organisées mercredi et jeudi dernier. Le seul à n’avoir pas pris les commandes dans le délai, c’est François Claude Kabulo Mwana Kabulo, nommé à la tête du Ministère des sports. D’après des sources, son prédécesseur, frustré, aurait refusé de lui passer les commandes. Le Premier ministre aurait ainsi décidé que la passation des pouvoirs se déroule ce vendredi même sans le sortant, et ce, sous la direction du Secrétaire général du Gouvernement. Qu’à cela ne tienne… Sauf changement de dernière minute, c’est en principe ce vendredi que les nouveaux promus devront signer leur présence à la toute première réunion du Conseil des ministres pour prendre la température, sans plus tarder, des défis auxquels l’exécutif central, dont ils font d’ores et déjà partie, reste confronté en vue des mesures  chirurgicales. L’urgence s’impose dans ce sens au vu des fers qui brûlent au feu à travers l’ensemble du territoire national : l’insécurité grandissante dans la partie orientale suite à la persistance du M23 qui ne cesse de semer terreur et désolation en connivence avec le pouvoir de Kigali, la résurgence des massacres des populations dans le Grand Bandundu à cause du conflit Teke-Yaka dont les tireurs de ficelle aux mains noires demeurent inconnus, l’absence de l’autorité de l’Etat dans plusieurs coins du pays, la vie chère due à la dépréciation de la monnaie locale, l’arrêt du championnat national depuis plusieurs mois, l’absence d’infrastructures sportives aux normes et consorts. Des défis, certes, complexes mais curables. A quelque neuf mois des joutes électorales, voici le gouvernement Sama à l’heure de sauver les meubles. L’avenir de tout le régime en place en dépend. Allez-y les warriors…

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Grande manœuvre ! 

Entre les adeptes d’une Transition Avec ou Sans Tshisekedi en cas de la non tenue des joutes électorales dans le délai Constitutionnel et un vraisemblable conciliabule en perspective, à l’image d’un dialogue autour des forces vives de la nation dont les protagonistes politiques devant une impasse, eh bien la loi sur le verrouillage de la fonction présidentielle aux seuls congolais nés de père et de mère, se présente comme un véritable catalyseur,  une loi coupe-gorge, une grande manœuvre, mieux, une initiative visant à calmer les ardeurs de ceux qui se voyaient d’ores et déjà futur Chef d’Etat de la République Démocratique du Congo. Quoi que l’on puisse dire, quoi que l’on puisse faire, cela dépendra de quel camp politique on se trouve.

Initiées par le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Tshiani Muadiamvita et portées à l’Assemblée nationale par le député national Nsingi Pululu, la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité  congolaise et la proposition de loi portant révision de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée et complétée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 ont été inscrites à l’ ordre du jour de l’Assemblée nationale de la RDC. Ce sont des initiatives qui visent le verrouillage de la fonction présidentielle aux seuls congolais nés de père et de mère. Quid de l’opportunité de cette démarche ? Doit-on empêcher un tel débat à l’Assemblée nationale dans l’esprit républicain ? Le débat est lancé !

D’après son auteur, la particularité de cette loi est celle de réserver la présidence de la République et certaines fonctions de souveraineté exclusivement aux congolais nés de père et de mère congolais mais également mariés aux épouses congolaises. En cas de vote par l’Assemblée nationale, d’après Tshiani, la loi protègera la République Démocratique du Congo contre les infiltrations par des gens à loyauté partagée. Et de préciser que sa loi ne détient  aucun discours d’exclusion, de discrimination et ne vise aucune personne en particulier, comme le soutiennent certaines personnalités du pays.

Dans une tribune publiée hier, Delly Sesanga, ancien bras droit de Moïse Katumbi au sein de la plateforme électorale Ensemble pour le Changement, a qualifié la proposition de la loi de père de mère de «scélérate». Autrefois, l’on se souviendra d’un concept qui a beaucoup émergé il y a de cela quelques mois  au sein de la classe politique : le concept de demi-dakar.

Depuis cette inscription, les avis sont partagés. Il y a de ceux qui sont ‘’pour et contre’’. D’ici Juillet 2023 l’on verra un peu plus.

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L’épouvantail ?

L’annonce tonitruante de faire porter à Joseph Kabila le double brassard PPRD-FCC pour être candidat à la présidentielle de 2023, laisse perplexes certains observateurs avertis. Le PPRD qui a constitué l’épine dorsale de la plateforme politique de l’ancienne majorité présidentielle, ressemble à un bateau qui tangue dans les vagues, cherchant désespérément à s’arrimer, pour dire mieux, à un fauve édenté. Officiellement, le PPRD n’a pas d’électeurs après l’appel au boycott de son directoire. Même les caciques qui avaient œuvré pour la création de cet ancien parti présidentiel, n’ont pas adhéré à ce mot d’ordre préférant trouver refuge auprès de leur ancien adversaire. Un moindre mal plutôt que de disparaitre de la scène politique.
Nul n’est besoin de rappeler que le PPRD, en tant que parti politique, est issu des méandres du pouvoir. L’histoire renseigne que cette catégorie des partis politiques survivent difficilement quand il perd le pouvoir. C’est vérifiable dans des pays de l’Afrique sub-saharienne. Le PPRD se retrouve dans cette tourmente après les nombreux départs dans ses rangs.
L’autorité morale du FCC assiste à la descente aux enfers de sa formation politique sans broncher. Qu’est-ce qui fait croire que lui-même n’a pas encore tourné le dos à son parti ? Dans son silence assourdissant, le parti cherche à survivre, en recourant à sa personne comme un épouvantail de nature à faire peur au pouvoir qui se croirait vainqueur a priori de la présentielle 2023.
L’annonce de la candidature de Joseph Kabila par le PPRD n’est pas soutenue par un programme ou un projet de société. On se contente de s’enticher de la candidature de Kabila à la présidence de la République sans mobiliser pour les législatives couplées à la présidentielle. C’est la seule présidence qui préoccupe le PPRD. Curieux !
Depuis que Joseph Kabila a rendu le tablier le 24 janvier 2019, il ne s'est plus jamais exprimé en prenant position. C’est des porte-paroles qui s’arrogent parfois le privilège de parler en son nom. L’unique fois qu’il s’est fait voir officiellement en public fut son entrée lors de la rentrée parlementaire de septembre 2020.
Le PPRD avait annoncé ce retour en grande pompe au Sénat dans sa nouvelle casquette de sénateur à vie, faisant ainsi croire que son leader allait changer la donne politique. Après, plus rien. Depuis lors, toute tentative de ramener Joseph Kabila sur la scène politique en vue de remonter le moral des siens, s’est malheureusement soldée par un échec.
Cette annonce de la candidature de Joseph Kabila est loin de raviver le débat à quelque 9 mois des élections en République démocratique du Congo. D’aucuns croiraient à un coup d’épée dans l’eau, surtout que le directoire de ce parti, autrefois fer de lance de la majorité présidentielle, n’est plus capable de se réunir pour prendre position sur ce genre d’initiative.
La Pros.

 

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