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Au taux du jour !

24 heures après avoir paralysé la ville de Kinshasa, les chauffeurs de quatre coins de la capitale ont fini par rependre du service hier mardi. Ils n’ont pas attendu le mot d’ordre de leurs syndicats et même, savoir ce qui a été décidé entre leur corporation et l’autorité urbaine. Déjà, dans la soirée de cette journée de grève, bon nombre de conducteurs étaient visibles dans les différentes artères de la Capitale. C’était l’occasion du gain facile. Les conducteurs privés vivent au jour le jour. L’Hôtel de ville ne se soucie guère de les encadrer en vue de les aider à mener une vie décente. Dieu seul sait si les députés provinciaux, pour leur part, ont voté des édits visant à sécuriser les chauffeurs dans leur travail.

L’occasion fait toujours le larron en ce temps de crise. Les chauffeurs en ont profité pour majorer le coût du transport et définir les itinéraires à leur guise. Comment en est-on arrivé à ce défi des privés contre l’Etat ? Il ne faut pas y aller dans le dos de la cuillère pour trouver l’explication. L’autorité publique est faible. Des agents de l’ordre, avant d’en arriver aux conducteurs, tout le monde sait que les mesures prises par l’autorité ne vont durer que l’espace d’un matin. Question de temps avant que les mêmes services décriés renouent avec les fameuses tracasseries.

Il est vrai de reconnaitre que les services présents dans les différents parkings ne se sont pas déplacés d’eux-mêmes pour rançonner les conducteurs. L’autorité urbaine qui a la gestion quotidienne de la ville, est censée identifier tous les services opérant dans les parkings et les tâches dévolues à chacun d’eux. Malheureusement, cette dernière les laisse faire jusqu’au pourrissement de la situation. L’argent perçu par les différents services n’est pas canalisé vers le trésor de la ville. Et l’Hôtel de ville le sait. C’est des individus à des divers échelons du pouvoir urbain qui en tirent les dividendes.

La corruption à ciel ouvert comme il n’est pas permis. Le travail abattu par le gouvernement central pour améliorer le climat des affaires en vue d’attirer les investisseurs, se trouve sabordé par les autorités provinciales qui jouent à la queue trainante. C’est pour cette raison que l’autorité ne sait pas contraindre les citoyens à s’acquitter des taxes dues à la ville pour sa reconstruction.

La grève est certes une expression de ras-le-bol des chauffeurs. Mais, très peu d’entre eux disposent des documents en ordre. Ils préfèrent négocier des dérogations pour contourner les décisions de l’autorité. De ce fait, ils deviennent des proies faciles pour ses nombreux services. L’autorité urbaine laisse faire. La ville n’est pas gouvernée. On ne sent pas l’autorité de l’Etat.

Bien au contraire, c’est elle qui trouve des astuces pour que ces conducteurs véreux ne s’acquittent pas de leur devoir. Une fois de plus, l’autorité fait peur en appliquant la loi plutôt de devenir complice des combines avec ses sujets.

La Pros.

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Calvaire !

«Lève-toi et marche ! ». Ces paroles prononcées par Jésus-Christ ont été appliquées dans sa plénitude ce lundi 5 juin 2023. Beaucoup se sont ‘’levés et ont marché’’ non pas pour la gloire de l’Eternel mais, ils ont parcouru des longs kilomètres à pied à la recherche du pain quotidien comme de coutume. Des véritables courageux ! Seulement, il y a de ces journées qui ne se passent pas comme prévu. La grève était sur toutes les lèvres des congolaises et congolais. La semaine aura été entamée par des frustrations qui sonnent le glas d’une Nation en perte de vitesse à travers une gestion calamiteuse et généralisée.

Ce fut une journée horrible. La synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC, SADCPCR/RDC a déclenché depuis ce lundi 5 juin 2023, une grève qui devrait s’observer jusqu’à mercredi 7 juin, pour contester contre des multiples tracasseries dans les parkings publics. Pour manque de transport, les arrêts des bus ont été pris d’assaut par les passants à la recherche d’un taxi-bus. Va-t-on continuer à vivre ainsi ? Les alertes lancées par les chauffeurs kinois au préalable sont tombées dans les oreilles de sourd.

Tous les jours, dans la capitale Kinshasa, les frustrations montent d’un cran. Celui-là qui tout le temps peinait à joindre les deux bouts du mois, fait face, malheureusement, à un nouvel obstacle. Sa journée du lundi et peut-être celle d’aujourd’hui mardi pourrait être un véritable calvaire. Un nouveau casse-tête. A cette allure, il est difficile de voir les congolais heureux et vaquer librement à leurs occupations. Après les revendications qui s’avèrent continuelles de l’opposition congolaise, l’Etat a manqué une occasion de désamorcer une autre bombe. D’aucuns estiment que c’est lui qui contrôle Kinshasa, contrôle la RDC, celui qui gagne les âmes ou l’estime des kinois, a beaucoup de chances de gagner la présidentielle. A quelques mois des élections, d’aucuns s’interrogent si l’hôtel de ville joue la carte Fatshi à Kinshasa ou la noircit. Des observateurs de la vie politique congolaise, craignent que le patron de la capitale Kinshasa puissent creuser un fossé entre Fatshi et les kinois. Visiblement, de tels actes retombent sur celui qui dirige le pays.

La Pros.

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Forcing ou consensus ?

Le flou persiste encore. Plus la machine de la Centrale électorale avance pour le tant attendu rendez-vous de décembre prochain, le ciel parait de plus en plus brumeux. Déjà, il faut rappeler que l’examen du Projet de loi portant répartition des sièges à la Chambre basse du Parlement est allé tellement vite que la balle se trouve d’ores et déjà dans le camp de la Commission PAJ pour des ajustements nécessaires en prévision de son adoption, étape précédant la promulgation par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Certes, des avancées significatives mais qui sont loin de garantir la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées faute d’un consensus. Eh oui, toutes les parties prenantes au processus électoral ne parlent pas le même langage. L’Opposition dans sa diversité promet de verrouiller sa participation et plante le décor de la contestation et du boycott. Si Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga continuent de récuser le Bureau Kadima, le Géniteur du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, lui, dénonce une fraude électorale en gestation, planifiée au travers le fichier électoral. C’est dans ce contexte-là que le quatuor de l’Opposition parlera à la population lors de son meeting prévu le 17 juin prochain au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, soit près d’une semaine avant l’ouverture des bureaux de réception et de contrôle des candidatures au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Quel sera réellement le message de quatre leaders de l’Opposition qui, jusque-là, rejettent le processus électoral ? Sachant que le consensus n’est toujours pas dégagé, vont-ils mobiliser les leurs pour répondre à l’appel de la CENI ce 25 mai-là pour le dépôt des candidatures ? Doit-on déjà songer à un éventuel boycott ? Autant de questions taraudent les esprits et donnent à réfléchir quand on sait, en sus, que le Front commun pour le Congo du Président honoraire Joseph Kabila boude aussi le processus. On aura ainsi, d’un côté, le pouvoir en place qui parie sur les délais constitutionnels et, de l’autre, l’Opposition qui dénonce un processus chaotique visant à créer un boulevard pour un deuxième mandat au Président Tshisekedi. C’est là que la machine bloque. Comment y faire alors face ? C’est cela la plus grande équation. Face à une telle situation, seul un consensus parait plus réaliste pour mettre le pays à l’abri d’un nouveau cycle des violences.
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Ne jamais trahir le Congo

Naturellement, la date du 17 mai de chaque année rappelle à l’esprit le sens du sacrifice. Elle rappelle l’esprit du patriotisme et évoque de façon plus claire l’oubli de soi pour l’intérêt supérieur de cette grande nation qu’est la République démocratique du Congo. 17 mai 1997-17 mai 2023, cela fait exactement 26 ans depuis que l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), portée par le très vénérable Mzee Laurent-Désiré Kabila d’heureuse mémoire, a délivré le pays du système dictatorial dans lequel il a été plongé trente-deux ans durant. Ce jour-là fut, en effet, un tout autre évènement où un compatriote, le même Mzee Kabila, prit le courage de récupérer les arcanes du pouvoir pour instaurer une nouvelle vision dans la gestion de la respublica, une vision centrée sur le patriotisme, le vrai alors, pour le mieux-être des congolais. ‘’Ne jamais trahir le Congo’’, son testament, demeurera à jamais dans la mémoire de ceux qui, comme lui, aimeraient voir la RDC toujours soudée et unie en dépit des velléités expansionnistes des ennemis de la paix et du décollage du Congo de Lumumba. Jadis réservée à l’entrée de l’AFDL, la journée du 17 mai commémore aujourd’hui les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Une occasion pour les dignes fils et filles du pays d’honorer tous les compatriotes qui ont donné de leur vie pour la préservation de la souveraineté du territoire national. Par ailleurs, le 17 mai de chaque année doit être une journée où chaque congolais doit opérer une introspection pour prendre conscience sur son apport dans l’avancement du pays. Nationalisme oblige. Ceci vaut mieux pour les dirigeants. Le nationalisme, c’est aussi la capacité de changer de paradigme dans sa gestion, d’améliorer les conditions de vie de ses travailleurs, de respecter les droits de ses ouvriers et, pourquoi pas, d’offrir en permanence le pain à un peuple longtemps affamé. Congolais, prends conscience pour le développement du pays. Peuple congolais, ne jamais reculer, disait Mzee. Paix à son âme !

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Pomme de discorde !

Pendant que la rupture de stocks de maïs se fait ressentir dans certains coins du pays, et la pauvreté monte d’un cran jusqu’à atteindre le paroxysme, l’opposition congolaise ainsi que les autorités de la ville-province de Kinshasa ne sont pas en odeur de sainteté.

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Eternels défis

La pénurie de maïs frappe de plein fouet une partie du pays. Dans un pays où la ‘’boule nationale’’ demeure l’ami fidèle des citoyens, pas besoin de lunettes magiques pour voir et mesurer l’impact qu’une telle situation peut générer. Le Grand Katanga et l’Espace Kasaï font face aujourd’hui à cette triste réalité. Des familles entières éprouvent d’énormes difficultés pour se procurer le maïs comme à l’accoutumé. Le Gouvernement, lui, voit derrière cette pénurie l’ombre de l’homme de Kashobwe. Celui-ci aurait réussi à obtenir de la Zambie l’interdiction formelle d’exportation de maïs en République démocratique du Congo alors que la même Zambie alimente en permanence les pays comme l’Ethiopie et l’Afrique du Sud. Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, l’a dénoncé, trait sur le visage, lors de son briefing animé lundi sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. Ce membre de l’exécutif central a parlé, bien plus, de l’interdiction de toute cargaison en provenance de l’Afrique australe d’arriver en RDC. Jusqu’où irait cette situation aux conséquences fâcheuses ? Et pourquoi en est-on arrivé là ? Loin s’en faut, une chose est certaine. Le pays souffre de l’absence d’une politique bien claire sur le plan de l’agriculture. De tous les régimes qui se sont succédé aux affaires, aucun n’a eu, jusque-là, à mettre à profit les potentialités dont dispose la RDC pour nourrir l’ensemble du peuple congolais. Ceci vaut tout de même pour le secteur de la pêche et élevage. Aucun programme réel, aucune politique efficace, aucune vision à court, moyen et long terme capable de mettre fin à la faim. La revanche tant attendue du sol sur le sous-sol se fait encore attendre. Un si grand pays avec des milliers de kilomètres de terres arables, mais qui peine à briller dans la production agricole. Là où le bat baisse, c’est quand des membres du Gouvernement défilent à chaque crise alimentaire pour chercher à inonder les marchés avec des produits importés des pays censés se ressourcer en RD Congo. Eternel paradoxe. Le cas de chinchards de la Namibie peut en dire plus. Pourtant, l’autosuffisance alimentaire devrait être l’aînée des priorités des dirigeants, ventre affamé n’ayant pas d’oreille. Maslow, dans sa pyramide des besoins, le souligne en première position. Le changement de narratif ne doit pas donner l’impression de demeurer un slogan. Encore que le marquoir du Gouvernement indique seize milliards de dollars comme budget. Vivement un véritable changement.

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Où va-t-on ?

Le 20 décembre 2023, la CENI avait annoncé la tenue des élections législatives et Présidentielle en RD. Congo. Et, selon son calendrier, il était prévu qu’au plus tard, le 15 juin 2023, qu’elle ait fini avec le nettoyage et les opérations d’audit du fichier électoral.

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Laver l’opprobre!

Les 10 ans des accords-cadres signés par 11 Etats et quatre institutions internationales et régionales, à savoir les Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), n’ont pas été l’occasion pour la République démocratique du Congo de recouvrer l’intégrité de son territoire après une décennie d’instabilité dans sa partie Est. Le retour de la paix, de la sécurité et de la coopération entre les pays de région des grands-lac, reste un mirage.
Les Accords-cadres de la capitale éthiopienne, trop lourds dans leur mise en application, ont donné l’opportunité à deux processus à savoir : Nairobi et Luanda. Ces deux initiatives sont venues soutenir les efforts des pays de l’Afrique de l’Est. Un peu plus pratique que la lourde machine des Accords-cadres d’Addis-Abeba, les processus de la capitale angolaise et Kenyane arriveront à mettre sur pied un chronogramme pour le retour de la paix à l’Est de la RDC.
Il en sortira la force déployée à l’Est. La mission assignée à cette dernière reste, cependant, ambigüe. Les signataires ne parlent pas un même langage. Depuis le 30 mars dernier, cette force de l’EAC a achevé son mandat en République démocratique du Congo. La réunion des ministres de défense qui doit tabler sur l’éventualité de nouveau mandat de cette force des pays de l’Afrique de l’Est, se trouve bloquée par Kigali qui craint pour la sécurité de sa délégation devant se faire le déplacement de Goma. Il faudrait dans ce cas décidé d’un autre site. Depuis lors plus rien.
La rencontre de Bujumbura pouvait bien permettre d’élaguer des écueils sur la paix à l’Est. Comme par enchantement, le président Paul Kagame et son collègue du Kenya, William Ruto n’ont pas daigné se rendre au Burundi. Si l’homme fort du Rwanda devait parler du lieu devant abriter la réunion des ministres de défense où ses délégués se sentiraient sécurisés, le Kenyan Ruto devait expliquer à ses pairs le sens de la nomination unilatérale du nouveau commandant de la force de l’EAC. Les deux ont préféré sécher la réunion.
Les autres participants se voient comme frustrés par cette attitude de deux chefs d’Etat de l’EAC. Entretemps, la force du Rwanda renforce ses positions dans les différents fronts. Comme pour dire que les vœux exprimés par les invités à ce 10èmeanniversaire des accords-cadres, ne sont qu’un chapelet de bonnes intentions. Du coup, les chefs d’Etat de la région s’organisent en leur manière pour laver l’opprobre subi à Bujumbura. D’où, le plan de Cyril Ramaphosa, membre avec la RDC de la SADC.
La Pros.

 

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Vœux pieux !

Les 10 ans des accords-cadres signés par 11 Etats et quatre institutions internationales et régionales, à savoir les Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), n’ont pas été l’occasion pour la République démocratique du Congo de recouvrer l’intégrité de son territoire après une décennie d’instabilité dans sa partie Est. Le retour de la paix, de la sécurité et de la coopération entre les pays de région des grands-lac, reste un mirage.
Les Accords-cadres de la capitale éthiopienne, trop lourds dans leur mise en application, ont donné l’opportunité à deux processus à savoir : Nairobi et Luanda. Ces deux initiatives sont venues soutenir les efforts des pays de l’Afrique de l’Est. Un peu plus pratique que la lourde machine des Accords-cadres d’Addis-Abeba, les processus de la capitale angolaise et Kenyane arriveront à mettre sur pied un chronogramme pour le retour de la paix à l’Est de la RDC.
Il en sortira la force déployée à l’Est. La mission assignée à cette dernière reste, cependant, ambigüe. Les signataires ne parlent pas un même langage. Depuis le 30 mars dernier, cette force de l’EAC a achevé son mandat en République démocratique du Congo. La réunion des ministres de défense qui doit tabler sur l’éventualité de nouveau mandat de cette force des pays de l’Afrique de l’Est, se trouve bloquée par Kigali qui craint pour la sécurité de sa délégation devant se faire le déplacement de Goma. Il faudrait dans ce cas décidé d’un autre site. Depuis lors plus rien.
La rencontre de Bujumbura pouvait bien permettre d’élaguer des écueils sur la paix à l’Est. Comme par enchantement, le président Paul Kagame et son collègue du Kenya, William Ruto n’ont pas daigné se rendre au Burundi. Si l’homme fort du Rwanda devait parler du lieu devant abriter la réunion des ministres de défense où ses délégués se sentiraient sécurisés, le Kenyan Ruto devait expliquer à ses pairs le sens de la nomination unilatérale du nouveau commandant de la force de l’EAC. Les deux ont préféré sécher la réunion.
Les autres participants se voient comme frustrés par cette attitude de deux chefs d’Etat de l’EAC. Entretemps, la force du Rwanda renforce ses positions dans les différents fronts. Comme pour dire que les vœux exprimés par les invités à ce 10èmeanniversaire des accords-cadres, ne sont qu’un chapelet de bonnes intentions. Du coup, les chefs d’Etat de la région s’organisent en leur manière pour laver l’opprobre subi à Bujumbura. D’où, le plan de Cyril Ramaphosa, membre avec la RDC de la SADC.
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